genre: aventures robotiques
année: 1988
durée: 1h50
l'histoire: Le robot Johnny 5 vole au secours de son créateur, Ben, dépassé par la commande d'un magasin de jouets. Des casseurs ne lui facilitent pas la tâche.
la critique d'Alice In Oliver:
Appelez-moi Johnny 5, réalisé par Kenneth Johnson en 1988, est la suite de Short Circuit. D'ailleurs, ce second épisode est également connu sous le nom de Short Circuit 2.
C'est son titre original. Nul doute que le petit robot de Short Circuit a grandement inspiré les studios Pixar, et plus particulièrement, le long-métrage d'animation Wall-E.
Les deux androïdes partagent de nombreuses ressemblances, notamment au niveau du design.
Au niveau du casting, Appelez-Moi Johnny 5 ne réunit pas des acteurs très connus, en dehors peut-être de Fisher Stevens. Viennent également s'ajouter Michael McKean, Cynthia Gibb, Tim Blaney et Jack Weston. Le premier opus ayant bien marché dans les salles, il était donc logique qu'une suite soit réalisée quelques années plus tard.
On retrouve donc avec plaisir le robot Johnny 5, toujours aussi farceur, délirant et sympathique.
Indéniablement, l'androïde reste l'attraction principale de cette suite, plutôt fainéante dans l'ensemble, et qui n'apporte pas grand chose au premier.
En vérité, Kenneth Johnson se contente de reprendre la formule de son modèle sans rien y apporter de nouveau. Attention, SPOILERS !
Le créateur de Johnny 5, Ben (Fisher Stevens), a perdu son emploi. Pour survivre, ce dernier vend des jouets miniatures de son robot à des touristes de passage.
Voilà une façon comme une autre pour le film de faire largement sa promotion et sa publicité ! Quant à Johnny 5, l'androïde s'est plutôt bien adaptée à la vie new yorkaise.
Un peu trop peut-être, à tel point que ce dernier raisonne presque comme un être humain. Il s'est lui-même donné le nom de Johnny 5.
Suite à toute une série de péripéties, le créateur et la créature robotique se retrouvent.
Mais nos deux comparses vont devoir affronter un gang de cambioleurs. Vous l'avez donc compris: le scénario ne semble pas être la priorité principale de cette suite.
Certes, l'ensemble se suit sans déplaisir. Nul doute que ce second volet plaira au jeune public, qui semble être la cible privilégiée.
Les autres pourront largement passer leur chemin. Comme je l'ai déjà souligné, Appelez-moi Johnny 5 se contente de marcher sur les traces de son modèle.
Hélas, cette suite ne possède jamais la folie et l'originalité de son prédécesseur. Oui, on relève ici et là quelques gags bien sentis.
Mais bon, pas grand chose à signaler non plus. Ensuite, le film hésite entre aventure, comédie et science fiction. Enfin, et c'est son plus gros défaut, les personnages humains ne présentent aucun intérêt. Par exemple, Fisher Stevens se fait voler la vedette par la boîte de conserve de service.
Au final, Appelez-Moi Johnny 5 est une suite réalisée en mode cabotinage, à l'image de son robot farceur. Mais la formule a aussi ses limites
Note: 10/20
Je me souviens l'avoir vu mais ça devait être quand j'étais vraiment petit parce que je n'en ai quasiment aucun souvenir.