Au nom de la science

Voilà tant d’expériences avortées d’avance
Qu’enrichirait la science en véloce abondance.
Ce n’est qu’en méprisant cette piètre morale
Qu’ira loin en avant le savoir ancestral
Que se targue l’humain d’être le souverain.
Mais sans courage aucun, l’effort restera vain !

C’est pourquoi, j’ai pensé plusieurs sujets d’études,
Des questions très sensées, sans raison qu’on élude.
Prenez donc par exemple un spécimen canin.
Osez, d’un geste ample lui décocher un pain.
S’en suivent évidemment moult interrogations !
Rebondit-il longtemps ? Dans quelle direction ?!

Autres lieux et sujets, procédé similaire :
Tant, j’ai été tenté, c’eut été un impair,
De par les escaliers des transports en commun,
De dispenser du pied, à ces lents importuns,
Bien placé dans le dos de ces mous escargots.
L’on scrute ainsi d’en haut un effet domino.

Glissent-ils proprement sur chacune des marches ?
Ou perdent-ils leurs dents que les angles arrachent ?

Mais tant d’autres questions restent à concevoir.
Quelles révélations garde-t-on dans le noir ?
Cruciales et lourdes d’occultes conséquences,
Ces réponses sourdes maintiennent un silence,

Si lent à dessiller ce ciment des consciences.
Mais patience, elle avance…