C’est en effectuant une banale recherche sur Google que je notai le Doodle consacré au commencement des jeux olympiques. Je clique… et je tombe sur ceci.
Voilà qui est intéressant ! Google qui ne se contente pas d’afficher 10 liens bleus, vous laissant le soin de les visiter dans l’espoir de trouver le(s) bon(s), mais présente les informations liées à votre requête de façon synthétique et visuellement attractive.
En fait, c’est la mise en oeuvre d’un service lancé au mois de mai (et dont je n’avais pas encore parlé) : le knowledge graph. En voici l’ambition :
This is a critical first step towards building the next generation of search, which taps into the collective intelligence of the web and understands the world a bit more like people do.
En quelque sorte, pour un certain nombre de requêtes, Google rêve de devenir une encyclopédie voire même, et c’est là le vieux rêve de Larry Page, une intelligence artificielle. C’est indéniablement brillant, et utile à l’internaute. Mais les sites de contenus dont beaucoup vivent du trafic envoyé par Google verront-ils cela d’un bon oeil ? Certains en doutent.
Quoi qu’il en soit, Google met par la même occasion clairement les pieds dans le plat de la curation, ce qu’il continua de faire peu après en lançant un concurrent de Flipboard, Google Currents.