La recette scientifique pour bâtir des châteaux de sable résistants

Ed Jarrett, son château de sable le plus haut du monde, 36 m.

Les châteaux de sable ont la cote, grâce à Internet. Voilà comment les rendre durables.

Un château de sable, dure maximum trois jours. Après, le soleil, la marée, des touristes insouciants, le vent détruisent ou abîment le petit chef-d’oeuvre qui avait coûté tant de travail.

Alors, pourquoi vous tant de monde s’appelle à la construction de ces oeuvres d’art éphémère? Probablement parce que, avec la diffusion du Web et des réseaux sociaux, une fois qu’on a pris une photo de son château de sable, on est sur que des centaines, voire des dizaines de milliers de personnes pourront l’admirer sur le Web, que ce soit sur un blog, ou sur Facebook ou sur Google plus.

si une équipe de scientifiques a consacré beaucoup de temps et d’étude pour trouver la formule pour mettre en place le château de sable parfait, il ya une raison. Pourquoi est-il un truc pour faire leur résister. Il est la bonne quantité d’eau utilisée pour mélanger le sable: seulement 1% et empêche l’affaissement de voir leurs œuvres et en observant filer avec les vagues de la mer.

Les règles imposées par le physicien Daniel Bonn et ses collègues de l’Université d’Amsterdam sont simples. Les enquêteurs ont d’abord examiné la littérature scientifique sur le sujet,  très pauvre et peu fiables : en effet, elle fait valoir que la stabilité des structures est due à la capillarité de la montée des eaux à travers le sable et la hauteur maximale d’une construction en sable ne doit pas dépasser 20 cm. Une hypothèse absurde pour quiconque a même une fois un festival de châteaux de sable sur la plage, où les sculptures atteindre des dizaines de mètres de haut. Il suffit de regarder le Livre Guinness des Records. Sous la rubrique «hauteur maximale atteinte par un château de sable » est écrit: 36 mètres, pour une base de 33, établi par Ed Jarrett en 2011.

Ainsi, l’équipe franco-néerlandaise à l’Université d’Amsterdam a travaillé à renverser la validité de la thèse de ses prédécesseurs. A effectué une série d’expériences de laboratoire en utilisant du sable avec des quantités variables d’eau. Elle a coupé les tubes cylindriques en deux et les a remplis avec du sable humide à différentes hauteurs, puis soigneusement retiré les tubes. Enfin, comme expliqué dans le rapport publié dans les Rapports de la revue scientifique Nature, a mis au point une équation: la hauteur maximale d’un château de sable dépend du diamètre de la base et peut s’élever jusqu’à trois fois cette base. Mais la règle qui fait une vraie différence est le pourcentage d’eau à ajouter, qui ne doit pas dépasser 1% du sable utilisé. L’eau, en fait, forme des ponts capillaires entre les grains de sable, capables de les garder ensemble, ce qui permet la construction de châteaux aussi très complexes. Ces trucs simples devrait être suffisants pour pour bâtir des châteaux de rêve et les voir leur résister, malgré tout.

Des expériences qui, pour l’instant, ne servent qu’à faire résister plus longtemps une illusion. Mais cela pourrait également avoir un rôle plus important, voire trouver des applications en génie civil et mécanique des sols.