Jamie Jones est sans doute un des djs les plus sympas à voir jouer.
Par son physique d’abord : le mec est l’un des musiciens avec la meilleure tronche du monde, un black ébouriffé souriant qui danse constamment derrière ses platines.
Par son talent ensuite : récemment élu meilleur dj du monde par Resident Advisor et Beatport (donc des jugements de qualité, pas comme DJ mag), il n’a de cesse d’étrenner les meilleurs scènes de la planète et d’étonner son public par la fraicheur de sa musique.
Par son origine ensuite : Jamie Jones est gallois, et un gallois aussi fort tu peux en chercher longtemps. (Non, Gareth Bale et Ryan Giggs ne font pas de musique les gars…).
Son tout dernier opus, The Crypt – Lost Classics From The Vault 2007-2012 (La Baleine/Crosstown Rebels) vient tout juste de sortir. C’est une fraîche collection d’inédits originellement réservés pour ses DJ-sets. Que ce soit dans Somewhere, Special Effect ou Stems from Hackney, on retrouve un son entrainant, estival, fait de cymbales bien house et de boucles comme on les aime.Pour autant, Jamie Jones en live c’est du lourd, très lourd. Alliant un son bien sombre à des mélodies chaleureuses, on ne s’attendait pas à un album aussi house. Mais ici la surprise est totale, les morceaux sont travaillés, et ça donne vachement envie de bouger. Ou de conduire une voiture cheveux au vent, au choix.
C’est chaud, moelleux, groovy et vénéneux. Un disque de saison quoi. Si toi aussi tes oreilles regrettent l’existence de la dubstep et de la drum’n bass par ce beau temps, dépêche toi d’écouter ça.
Et oui, du gros son de Chicago en 2012 c’est encore possible. YES !
Ruben