L’été mitigé nuit aux paysans. L’été sec nuit aux paysans. L’été humide nuit aux paysans. Le prix du lait est trop bas. Le prix du lait est trop bas. Le prix du lait est trop bas. La viande est bradée. Meuh!!
On pourrait continuer ainsi avec douze versets, chacun pour un mois, pour un saint ou pour une heure. Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, le riche paysan suisse se plaint.
De tout et toujours.
Et ça marche d’ailleurs, puisque son salaire provient en bonne partie des impôts que paie Monsieur tout le monde.
On notera que s’agissant du dernier épisode au sujet du lait, les producteurs oublient de noter qu’ils sur-produisent pour encaisser plus tout de suite, et qu’ainsi ils font baisser les prix unitaires.
Et aussi que leur propre organisation faitière IP lait n’a pas été fichue, une nouvelle fois, de se mettre d’accord sur un prix unitaire du litre de lait pour le 3e trimestre.
On leur suggère donc de rembourser leurs paiements directs en guise de protestation. Avec ça le chômeur standard pourra se payer une voiture. Non polluante. Et ils auront une raison de plus de râler.