Grasset, 16 mai 2012, 572 pages
Résumé de l'éditeur :
Une jeune femme a été retrouvée décapitée le jour même de son mariage, dans la somptueuse propriété des Ashton. Tout accuse le jardinier mexicain, un certain Hector Flores, qui demeure introuvable depuis.
L'inspecteur Gurney, appelé en dernier recours par la mère de la victime pour retrouver le meurtrier, s'aperçoit bientôt que la mariée n'avait rien d'une oie blanche... et que ses rapports avec son fiancé, Scott Ashton, jeune et brillant psychiatre, fondateur d'un institut pour enfants "difficiles", sont plus complexes qu'il n'y paraît à première vue.
Gurney ne tarde pas à se rendre compte que rien, dans cette histoire, n'est conforme aux apparences. Et quand il retrouve, déposée chez lui en son absence, une poupée décapitée, il comprend très vite aussi qu'il risque lui-même d'être la prochaine victime. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que son enquête va le mener bien au-delà du meurtre – dans la toile inextricable d'un ennemi terrifiant, tentaculaire et, surtout, très patient.
Mon avis :
Un très bon polar, rondement mené, sans longueurs cette fois-ci (cf 658, le précédent et premier roman de l'auteur).
Toujours le même enquêteur en retraite avec sa femme un peu plus compréhensive cette fois. Un accolite qui n'a pas la langue dans sa poche, ce qui amène un peu de fraîcheur à l'atmosphère plombée.
Car les meurtres sont rudes (décapitations), les causes limites obsènes (des jeunes femmes ayant été victimes d'abus sexuelles devenant à leur tour des prédatrices et finissant la tête en moins). Malheureusement, tout ceci n'est pas entièrement de la fiction (sauf peut-être la guillotine...).
La nature au printemps omniprésente est magnifique, et parfois j'aurai préféré faire des promenades avec Madeleine plutôt que de traquer le coupable.
Un tueur diabolique, qui a été capable de faire fructifier son idée, et de faire commettre par d'autres sa vengeance. Une machination imparable qui ne sera dévoilée et compréhensible qu'à la toute fin.
Si le troisième roman de l'auteur et encore plus réussi que le premier et le second, je l'attends avec impatience....
L'image que je retiendrai :
Celle du coyotte hantant les nuits de la maison de Gurney et présent (presque) à chaque chapitre.
Je remercie les Editions Grasset pour l'envoi de ce roman qu eje me suis réservée pour mes vacances....
Ah il m'a beaucoup plu celui-ci. Il est vraiment au-dessus de 658.