Selon Jacques Tassin, écologue au Cirad de Montpellier, la destruction du ponton échoué dans l'Orégon et détaché des côtes du Japon suite au tsunami, est un exemple d'activisme à l'encontre des espèces introduites, peu utile et reposant sur une représentation simpliste de la nature.
Cette introduction incongrue d'espèces marines peut induire des changements au sein des écosystèmes littoraux. Mais on sait que plusieurs millions de tonnes de débris ont pris le large après le séisme survenu l'an dernier au japon, la portée de la dévitalisation de ce cube de béton aussi volumineux soit-il ne peut rester que symbolique.
Extrait de l'article publié dans le journal Le Monde du samedi 4 août 2012