Bonjour à toutes et à tous,
Encore un mois qui file. Juillet laisse complaisamment la place à Août. Il est donc temps pour nous de jeter un oeil dans le rétroviseur de vos lectures britanniques du mois écoulé. Comme vous en avez l'habitude à présent, mes articles commencent invariablement par l'évocation du mois mis en lumière. Je ne dérogerai pas à la coutume même si elle va un tantinet évoluer (je vous rassure, c'est ponctuel ! Je reprendrai ma marche en avant dès le récap' d'août). En effet, je dois vous faire une confidence. J'ai migré vers la capitale dans le cadre de mon travail au mois de Juillet et ce, pour une période approximative de trois ans. Ce qui va suivre constituera par conséquent mes premières impressions de la vie parisienne, quelque quinze années après avoir déserté les bords de Seine.
Z'êtes prêts ?
Alors, attention, point de préjugés ici, juste une fine observation de la faune locale !!! C'est un avertissement pour les blogueurs parisiens qui ne se reconnaîtront pas forcément à travers mes mots.
Presque quinze années ont passé depuis mon premier passage à Paris mais rien n'a changé. Dès la sortie du train, vous êtes happés. Happés par le rythme effréné de la ville (même un dimanche à 20 h). Vous n'êtes, mais alors pas du tout, pressé mais le pas s'accélère de lui-même, dans une sorte d'alchimie que vous ne comprenez pas. Vous vous dépêchez alors de rejoindre votre lieu de retraite et soupirez d'aise lorsque le refuge est en vue.
Le lendemain, alors que vous vous dirigez timidement vers votre lieu de travail, vous vous rendez compte que ce que vous avez vécu la veille à 20 h ressemblait davantage à une course de déambulateurs organisée par l'amicale des anciens de l'hospice du coin.
J'ai donc observé quelque chose qui m'a sidéré (oui, n'ayons pas peur des mots !) : quand vous arrivez devant un passage protégé près d'un feu, il y a toujours un décalage entre le moment où le feu passe au rouge et que le petit bonhomme passe au vert (à ce propos, faites-moi penser de vous parler le mois prochain du sexysme de la DDE. Pourquoi parle-t-on systématiquement de petit bonhomme aux feux ? Et jamais de petite bonne femme ? Vous ne savez pas non plus, hein ? Oui, je sais, je m'égare..).
A Paris, le décalage existe. Mais seuls des experts confirmés de la NASA sont en mesure de le chronométrer. Moralité : quand le feu passe à l'orange, les citadins se jettent littéralement sous les voitures... qui pilent, évidemment. Ces mêmes voitures qui klaxonnent celles qui les devancent quand le feu est à l'orange et que plus personne ne peut avancer !!!!
C'est tellement plus sympa de s'agglutiner du bon côté du feu et de créer, ainsi, un embouteillage monstre (mais, je vous em..., monsieur !)
En définitive, les piétons sont à l'image de ce qu'ils sont lorsqu'ils ont un volant entre les mains. Ils courent, soit tête baissée, soit en parlant avec des écouteurs reliés à leurs oreilles. Et si vous avez le malheur de ne pas vous écarter lorsqu'ils déboulent sur le trottoir, deux solutions :
- vous vous jetez sur la chaussée et priez pour qu'aucun scoot ne vous percute dans l'opération ;
- la collision est inévitable et vous vous confondez en excuses pour avoir osé défier l'homme pressé (bien souvent, celui-ci vous fusille du regard et ne vous répond pas quand vous lui demandez le chemin d'une pharmacie car vous aimeriez bien passer un peu de kétum ou de voltaren actigo sur votre épaule endolorie).
Je travaille non loin des magasins L'Oréal, Gucci, Cerruti et Chanel et, au mois de Juillet, il y avait les soldes. C'est terminé à présent mais pour celles et ceux que cela intéresse, en prévision des soldes d'hiver : pénétrez l'établissement et dites immédiatement que vous êtes propriétaires de votre maison et que vous êtes prêts à l'hypothèquer en l'échange de ce somptueux polo jaune moutarde avec de subtiles touches violettes qui trône en vitrine. Là encore, deux possibilités :
- soit une cohorte de gorilles en costume sombre vous reconduit poliment quoique énergiquement à la sortie ;
- soit vous avez le physique avantageux de Jean-Claude Dusse et c'est Chantale, la vendeuse botoxée qui a trente ans de boutique qui vous demande de sortir avant qu'elle n'appelle la sécurité.
Après, je pourrai vous parler des touristes qui n'hésitent pas à arrêter leur taxi en plein milieu des Champs-Elysées pour prendre en photo le Pizza Pino ou de ce pittoresque groupe de touristes Japonais qui, non contents d'apprendre que la maison Ladurée (vous savez la maison des macarons : Mais bon, c'est vrai qu'ils sont bons...) est fermée à 21 h, se contorsionnent pour capturer dans leur objectif une petite boite à l'effigie de la marque que l'on devine sous le store trois mètres derrière la vitrine. Fascinant !
Voilà où j'en suis de mes observations au bout d'un mois. Je pourrai peut-être vous faire un article de temps à autre mais cela risque d'être fastidieux.
Allez, sans transition, récap' :
B
Julia Bell - XXL : Lara Emilie
Alan Bennett - La reine des lectrices : Bianca
Alan Bennett - So shocking ! : Alice
Enid Blyton - Five on a treasure island : Sharon
Enid Blyton - The secret Seven : Sharon
Hilary Boyd - Les jeudis au parc : Alice
Charlotte Brontë - Jane Eyre : Aymeline, Val
C
Agatha Christie - ABC contre Poirot : Clara
Agatha Christie - Le train bleu : Sharon
Agatha Christie - Les pendules : Sharon
Arthur Conan Doyle - A study in scarlet : Frankie
Arthur Conan Doyle - The signe of four : Frankie
D
Joseph Delaney - le secret de l'épouvanteur : Frankie
Charles Dickens - David Copperfield : Sharon
Emma Donoghue - Room : Aproposdelivres
G
Elizabeth Gaskell - Nord et Sud : Anne (desmotsetdesnotes)
H
Elizabeth Haynes - Revenge of the tide : Enna
Katie Hickman - La porte aux oiseaux : Frankie
K
Sophie Kinsella - Samantha, bonne à rien faire : Sofynet
L
David Lodge - un homme de tempérament : Véronique D
Rosamund Lupton - Afterwards : Lara Emilie
M
Kate Mosse - Fantômes d'hiver : Alice
N
Linda Newbery - De pierre et de cendre : Clara
P
Anne Perry - Buckingham Palace gardens : Anne (desmotsetdesnotes)
Anne Perry - La disparue de Noël : Alice
Anne Perry - L'étrangleur de Cater Street : Val
Anne Perry - Les anges des ténèbres : Alice
Bella Pollen - L'été de l'ours : Lystig
S
Nicholas Shakespeare - Heritage : Anne (desmotsetdesnotes)
Helen Simonson - La dernière conquête du Major Pettigrew : George
Elliot Skell - La maison sans-pareil (l'oiseau noir) : Catherine
Maya Snow - les filles du samouraï, tome I - la trahison : Sharon
Maya Snow - les filles du samouraï, tome II - guet-apens : Sharon
Y
Liz Young - Asking for trouble : Frankie
C'en est fini pour le récapitulatif. A présent, considérons avec force respect vos palmarès personnels :
Trente-cinq livres lus :
Sharon (7 livres lus ce mois-ci ! Excuse-moi, Sharon, mais tu n'as aucune volonté. Prends exemple sur les autres. Regarde : MOI.
Zéro livre british en juillet. Et oui ! Faut le vouloir, c'est tout...)
Dix-huit livres lus :
Alice
Treize livres lus :
Aymeline
Douze livres lus :
Enna
Huit livres lus :
Aproposdelivres, Clara, Syl
Sept livres lus :
Anne (desmotsetdesnotes), Frankie, Lara Emilie, Miss Léo,
Six livres lus :
Antoni (tranquille, en embuscade, personne ne s'occupe de moi
et, dès le mois d'août, remontée infernale, z'allez voir ce que vous allez voir !!! Ou pas !), Jeneen,
Cinq livres lus (catégorie Prince Charles) :
George, Valbouquine
Quatre livres lus :
Philisine Cave, Une comète,
Trois livres lus :
L'addicte Platine Girl, Val
Deux livres lus :
Naëlline, Sofynet, Véronique D
Un livre lu (catégorie Dirty Harry et/ou Queen Mum) :
Bianca, Catherine, Lystig, Owl, Philippe D, Prune, Sabbio, Vilvirt.
Bien, ce n'est pas si mal pour un mois d'été (un peu chargé pour ma part, ce qui explique le délai de traitement du récapitulatif. J'en suis désolé quoique je vis assez bien le fait de vous faire languir un tant soit peu ).
Je vous abandonne à présent : le mois d'août est synonyme de congés avec retour dans ma Normandie. Ouf...
Comme vous l'avez compris, l'auteur de ce blog est en vacances ; alors, pour toute réclamation, justifiée ou non, prévoyez un délai proche de celui de l'administration (pas mal, Toni, sur ce coup-là : t'es tranquille jusqu'à la fin de l'année, facile !!!)
See U next month...
PS : comme souvent, un grand merci à Overblog et ses caprices qui m'ont permis de faire, refaire et défaire ce récapitulatif à l'envi. Comme si je n'étais pas déjà suffisamment en retard... Grrrrr !