On se calme les nerfs avec les sondage du Journal de Montréal alors que d’ici quelques jours François Legault va patiner comme un Diable dans l’eau bénite
Commençons avec le sondage Léger Marketing mené en fin de semaine pour le compte de l’Agence QMI.
Le vent a tourné dans la campagne, mais l’ouragan n’est pas terminé, pense le sondeur Jean-Marc Léger. Pour François Legault, il fallait absolument qu’il existe lors des 10 premiers jours de la campagne, sinon il aurait été complètement éliminé. Là, il existe. C’est une vraie lutte à trois.
Dans le coup de sonde, on apprend qu’une écrasante majorité de Québécois (70 %) jugent le gouvernement libéral corrompu. «Le peuple est en colère, analyse M. Léger. À 70 %, il y a même des libéraux là-dedans. Le sondage confirme le ras-le-bol et le désabusement total des gens de la vieille politique. Ils sont écoeurés. Ils veulent autre chose.»
Préparons maintenant l’eau bénite qui viendra mettre ce sondage aux oubliettes
En plein scandale financier impliquant les libéraux, en 2009, le député péquiste François Legault aurait retenu ses coups contre le gouvernement Charest lorsque le nom de son futur partenaire politique Charles Sirois est ressorti dans le dossier, avance un dur pamphlet anti-Coalition avenir Québec (CAQ) qui sortira la semaine prochaine en librairie
Ouf aux premières lignes les incorruptibles viennent de manger une CAQ
La Presse a obtenu le pamphlet, qui fait plus d’une centaine de pages, en exclusivité. Publié chez VLB, Le mirage François Legault sera sur les rayons le 8 août.
L’ouvrage écrit par Gilles Toupin, ancien journaliste de La Presse, retraité depuis 2009 et devenu militant souverainiste, avance aussi que François Legault a tenté de convaincre ses collègues péquistes de mettre en veilleuse la souveraineté pour s’intéresser aux «vraies affaires».
En vain. Il aurait ensuite démissionné en expliquant notamment qu’il souhaitait renflouer ses coffres personnels, durement frappés par la crise financière.
«Les recherchistes du PQ découvrent que Charles Sirois, à la tête du holding Télésystème, est un acteur central des FIER au Québec. Le PQ se rend compte que Sirois tire parti des faiblesses du programme, relate Gilles Toupin. Les questions sont rédigées. Il est pour ainsi dire minuit moins cinq, et tout est prêt pour lancer la frappe. Mais François Legault dit non; il refuse de faire le travail. Il s’abstient complètement.»
En plus de vouloir épargner Charles Sirois, avec qui il créera la CAQ deux ans plus tard, M. Legault aurait aussi craint pour sa fortune personnelle après avoir reçu une mise en demeure de proches des libéraux, avance Gilles Toupin.