New York – Semaine #1

Publié le 06 août 2012 par Bobby @MissBobbyD
Je prends le temps de me poser pour vous donner quelques nouvelles. En à peine quatre jours, on ne peut pas dire que j’ai chômé. Même problématique que Londres, comment vous faire un résumé sans vous faire un pavé ? Oui, parce qu’il y a de quoi faire un pavé avec seulement quatre jours !
Par quoi commencer ? Déjà, merci à G. rencontré dans l’avion, autant frenchie que moi qui m’a bien aidée à me repérer en arrivant à l’aéroport du New Jersey, puis à prendre le métro. Ahhh le métro, qui s’appelle non pas le tube comme à Londres, mais le subway, comme les sandwichs. Un vrai délice, je parle du métro. Il faut essayer, vous trouverez le métro parisien merveilleux ensuite. L’orientation est mauvaise, la chaleur est étouffante sur le quai (comme dehors d’ailleurs. Pas d’été en Juillet en France, pas de souci, je me rattrape avec la canicule ici), heureusement, il y a la climatisation dans la rame (comme partout). En revanche, rien pour se repérer dedans. Il faut vous débrouiller sur le quai pour prendre la bonne ligne (il y a plusieurs lignes sur un même quai), ne pas vous planter entre l’express et le local, tout en patientant presque 10 minutes entre chaque passage.
Passons.
Pour ceux qui étaient inquiets quant à ma colocation, sachez que L. est policier ! Je ne peux me sentir qu’en sécurité. Nous avons fait un photoshoot de moi portant l’uniforme (chemise, chapeau, badge, matraque, menottes et surtout arme). J’ai la classe ! Je sais également charger une arme, mettre des balles dans le magasin et appuyer sur la détente. Une vraie américaine en somme.
Je peux déjà vous dire un truc que je n’aime pas du tout. Le nombre de fois où j’ai entendu un Parisien se plaindre de l’odeur du métro, de la chaleur, etc. Alors là, vous pouvez tous aller vous rhabiller ! Je ne vais pas pointer le métro, mais la ville en elle-même. La chaleur est étouffante, l’humidité très élevée ce qui fait que je suis moite toute la journée. Et cerise sur le hot dog : cette odeur… Elle surpasse le métro parisien. Un mélangeur de graillon, de poubelles, de chaleur, de pollution qui rend le tout très âcre et difficilement supportable.
Je n’ai toujours pas pris ma claque. Je ne sais pas pourquoi. J’ai deux suppositions : la première étant que je n’ai vu que Times Square (c’est déjà assez énorme comme truc) comme symbole new yorkais, mais je repousse le moment où je vais visiter l’Empire State building and co (même si je les ai vus de loin), pour me garder la surprise pour plus tard. Ma deuxième supposition étant la langue. Je me débrouille plutôt bien en anglais (sans me vanter et en plus, on me l’a souvent dit ici), ce qui enlève la barrière de la langue et ne me coupe pas complètement du monde. Du coup, j’admire l’architecture, le mode de vie qui est différent du mien, la culture, mais je ne me suis pas encore prise une grosse claque.
Et je reste persuadée que voyager seule était une excellente option : j’améliore mon anglais, je parle aux inconnus qui sont très sympas, je me fais draguer et cela me permet une immersion totale, encore plus en vivant chez l’habitant.
Je vous laisse avec des photos avec légende, car je ne peux définitivement pas vous expliquer ce que j’ai fait, ça serait trop long.
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