Ce film met en récit l’histoire minutieuse de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs.
Une série documentaire de Michaël Prazan
Une coproduction : DOC EN STOCK et L’INA, avec la participation de FRANCE TELEVISIONS, IBA/Channel One, YLE, RTBF, AUTHENTIC TV, avec le soutien de MEDIA et du CNC
(En compétition au FIPA 2012)
Aujourd’hui plus que jamais, au Pakistan, en Afghanistan, au Maghreb des bombes explosent. Aucun territoire ne peut aujourd’hui affirmer qu’il ne sera pas, un jour où l’autre, confronté à un acte terroriste.
Ce film met en récit l’histoire minutieuse de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs. Il donne la parole à ses acteurs : anciens terroristes, juges, avocats et enquêteurs. Il met en évidence les influences idéologiques, les liens entre les différentes organisations, les échanges de savoir-faire.
Acte 1. LES ANNEES DE LIBERATION (1945-1970)
Sorti traumatisé de la seconde guerre mondiale, le monde voit émerger des mouvements de libération qui se soulèvent contre les empires coloniaux. En 1946, l’attentat du King David précipite le retrait britannique et la création de l’Etat d’Israël, entraînant un exode des arabes de Palestine. En Egypte, les Frères musulmans dont sont issus les premiers groupes armés palestiniens, appellent au Djihad contre l’occident, pendant qu’en Algérie, des attentats frappent les civils. Les intellectuels accompagnent la lutte des colonisés. Dans “Les damnés de la terre”, Frantz Fanon et Sartre théorisent l’usage de la terreur comme tactique révolutionnaire. En 1967, Guevara prophétise la révolution mondiale dans son appel à la Tricontinentale. Des organisations d’extrême gauche se mettent alors en quête d’un foyer qui fera basculer le monde dans la révolution. Ils pensent le trouver dans la lutte du Front populaire de libération de la Palestine. Inspirés par l’ébullition internationale, les Black Panthers américains se considèrent comme des colonisés de l’intérieur. Criminalisés par le FBI, ils sont liquidés en 68. L’armée révolutionnaire noire qui prend le relais, recourt aux attentats terroristes. La mort de Guevara marque la fin de l’euphorie révolutionnaire. S’ouvre alors l’époque du terroriste international.
Ce film met en récit l’histoire minutieuse de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs.
Une série documentaire de Michaël Prazan
Une coproduction : DOC EN STOCK et L’INA, avec la participation de FRANCE TELEVISIONS, IBA/Channel One, YLE, RTBF, AUTHENTIC TV, avec le soutien de MEDIA et du CNC
(En compétition au FIPA 2012)
Aujourd’hui plus que jamais, au Pakistan, en Afghanistan, au Maghreb des bombes explosent. Aucun territoire ne peut aujourd’hui affirmer qu’il ne sera pas, un jour où l’autre, confronté à un acte terroriste.
Ce film met en récit l’histoire minutieuse de la terreur, ses moyens, ses cibles et ses objectifs. Il donne la parole à ses acteurs : anciens terroristes, juges, avocats et enquêteurs. Il met en évidence les influences idéologiques, les liens entre les différentes organisations, les échanges de savoir-faire.
Acte 1. LES ANNEES DE LIBERATION (1945-1970)
Sorti traumatisé de la seconde guerre mondiale, le monde voit émerger des mouvements de libération qui se soulèvent contre les empires coloniaux. En 1946, l’attentat du King David précipite le retrait britannique et la création de l’Etat d’Israël, entraînant un exode des arabes de Palestine. En Egypte, les Frères musulmans dont sont issus les premiers groupes armés palestiniens, appellent au Djihad contre l’occident, pendant qu’en Algérie, des attentats frappent les civils. Les intellectuels accompagnent la lutte des colonisés. Dans “Les damnés de la terre”, Frantz Fanon et Sartre théorisent l’usage de la terreur comme tactique révolutionnaire. En 1967, Guevara prophétise la révolution mondiale dans son appel à la Tricontinentale. Des organisations d’extrême gauche se mettent alors en quête d’un foyer qui fera basculer le monde dans la révolution. Ils pensent le trouver dans la lutte du Front populaire de libération de la Palestine. Inspirés par l’ébullition internationale, les Black Panthers américains se considèrent comme des colonisés de l’intérieur. Criminalisés par le FBI, ils sont liquidés en 68. L’armée révolutionnaire noire qui prend le relais, recourt aux attentats terroristes. La mort de Guevara marque la fin de l’euphorie révolutionnaire. S’ouvre alors l’époque du terroriste international.
les années de poudre (1970-1989)
En 1972, un attentat suicide est perpétré à l’aéroport de lod, en israël. Cette attaque est revendiquée par le front populaire de libération de la Palestine. Celui-ci a ouvert, depuis le début des années 70, des camps d’entraînement où s’exercent des groupes armées venus du monde entier. Toujours en 1972, aux Jeux olympiques de Munich, le fatah massacre la délégation israélienne. Quelques années plus tard, le vénézuélien carlos forme son propre groupe après avoir été exclus du FPLP. En Iran, la République islamique voit le jour et l’ayatollah Khomeiny sacrifie des bataillons d’enfants kamikazes qu’il lance dans le conflit avec l’Irak. C’est à ce moment que naît, au Liban, le Hezbollah.
les années jihad (1989-2011)
De 1989 à 2011, retour sur l’histoire du terrorisme dont le 11-Septembre 2001 est le point d’orgue. Dès 1987,
alors que la guerre en Afghanistan fait toujours rage, le FBI enquête sur les filières de recrutement des combattants arabes en partance pour cette région. La guerre contre les Etats-Unis est déjà dans les plans des jihadistes. En 1993, les chefs de la Jamma al islamiya égyptienne perpètrent un premier attentat contre le World Trade Center. Dans les territoires où les musulmans réclament leur indépendance, tels que la Bosnie ou la Tchétchénie, les théoriciens du jihad tentent de mettre en place de nouvelles lignes de front. A leur tête, Oussama Ben Laden et Ayman al-Zawahiri concentrent leurs attaques contre les Etats-Unis.
Pour le 11 septembre 2001 il faut bien-sur voir l’excellent document de Reopen 911 qui soulève bien plus de problèmes laissant entendre en tout objectivité la manipulation du gouvernement US et Saoudien et de la clique Bush.
ParadoxRabbit