5 août / Ugo dégrisa de suite

Par Blackout @blackoutedition
5 août Ugo dégrisa de suite Ugo dégrisa de suite, prit le temps d'une autre douche et sortit de la demeure de feu sa maîtresse. Le soleil se levait - déjà, pensa t-il. Le métro venait d'ouvrir, il lui restait cinq euros, il n'avait pas osé caramboler la vieille qui n'aurait plus besoin de son argent. Son immeuble en regorgeait ça sentait l'oseille à des kilomètres... L'argent n'a pas d'odeur, tu parles... sous la moquette dans un vase sous le matelas dans un tiroir, je suis sûr, pensait-il, qu'elle ne prenait pas vraiment la précaution de planquer son argent, elle était seule, son comportement la trahissait. Ugo était sûr que si elle n'avait pas quitté ce monde heureuse, elle lui en aurait donné de l'argent, avant de se séparer. Mais bon. Il prit le métro et un croissant, sortit au terminus se retrouva dans un vague terrain vague, couvert de baraques en carton. Voilà ce qui m'attend... Quêter assis sur le trottoir, chaparder quelque fruit à l'étal "vol à l'étalage comme ils disent les keufs", fouiller dans les poubelles du Mac'do il connaît un gérant, un peu sympa qui prend le risque de ne pas les arroser à la Javel... Dormir à la belle étoile. Sont-elles jamais belles les étoiles lorsqu'on a pas le sou ? Il monta sur la route leva le pouce vers une vie neuve et semée d'embûches. A suivre... demain !

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