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Beowulf

Publié le 05 août 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: fantastique
année: 1999
durée: 1h35

l'histoire: Sur une terre devenue hostile, erre Beowulf, fruit des amours d'une mortelle avec le diable. Pour vaincre le monstre qui est en lui, Beowulf doit combattre le mal. Son plus redoutable adversaire est une créature tapie dans les catacombes d'une forteresse.

La critique d'Alice In Oliver:

Attention à ne pas confondre Beowulf, réalisé par Graham Baker en 1999, avec La Légende de Beowulf, un film d'animation de Robert Zemeckis.
Ce film fantastique qui hésite entre action, épouvante et ambiance moyenâgeuse, signera également la descente en enfer de Christophe Lambert dans l'univers du nanar.
Certes, ce dernier a tourné de nombreux films médiocres. Mais il existe une trilogie maudite, à savoir Highlander 2: le retour, Mortal Kombat et évidemment, Beowulf !

Ce film fantastique est-il réellement la chiure annoncée ? Réponse: oui ! Mieux encore, ce nanar involontaire dépasse toutes les espérances.
Comment définir Beowulf ? En vérité, Christophe Lambert délivre probablement la meilleure réponse via une courte interview en qualifiant Beowulf de film techno-féodal-futuriste.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Pas grand chose ! Absolument rien en vérité. C'est une façon comme une autre de donner un nom à ce qui s'apparente à une énorme bouse dans les règles.

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Il suffit de prendre l'introduction catastrophique du film pour s'en convaincre. Beowulf (Christophe Lambert), affublé d'une coiffure à coucher dehors (oh, mon dieu !), débarque et massacre toute une armada de guerriers en effectuant les pirouettes les plus insensées, le tout sous une musique techno des plus insuportables !
Dans ce désastre filmique, Christophe Lambert traque une bête, censée symboliser le mal absolu. A partir de là, Beowulf s'apparente à un mixe entre Blade et Mortal Kombat.

Seul problème, et pas des moindres, ce nanar ne ressemble à rien et Christophe Lambert semble lui-même perdu dans ce film pseudo post-apocalyptique.
Entre deux phrases, on apprend que le monde a été ravagé par une guerre ou un virus. Tout du moins, le film n'est pas très clair à ce sujet.
Hélas, la catastrophe ne s'arrête pas là. Le réalisateur, Graham Baker, tente de masquer les faiblesses du script via de nombreuses séquences de combat clippesques et filmées avec la jambe gauche du cinéaste.

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Et puis, encore une fois, il y a cette musique techno inaudible et tétanisante qui poursuit inlassablement le spectateur tout au long du film.
Cela frise presque la lobotomie ! A cela, rajoutez quelques séquences de coucherie où Christophe Lambert donne du plaisir à sa partenaire tout en gardant le pantalon.
Ce qui confine à la véritable performance ! Sacré Christophe, va ! Quant aux dialogues, on évitera d'en parler... Ne serait-ce que par respect envers le septième art.

Non vraiment, dans son genre, Beowulf reste un très gros nanar, une sorte de chiure qui marque durablement les esprits. Mais pas dans le bon sens du terme !
Par exemple, comment ne pas évoquer le combat final, réalisé avec des effets spéciaux très moches et en CGI ? C'est probablement le plus mauvais film de Christophe Lambert.
Enfin, Beowulf tente de jouer sur le pseudo mystère qui entoure son personnage principal. Ce dernier est un guerrier torturé et poursuivi par une terrible malédiction.
Malheureusement, encore une fois, le film passe totalement à côté de son héros blondinet, guère aidé par la piètre prestation (et le mot est faible) de Christophe Lambert, totalement à la dérive. Certes, je sais que tous les goûts sont dans la nature.
Mais franchement, on ne peut pas aimer ça !

Note: oula non, pas question !


Beowulf (1999)

Beowulf
m'en vais bosser: bonne soirée à tous !


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