Cette recherche sur la souris montre que si le stress ne peut pas être éliminé, la manipulation du neuropeptide Y du « système de la graisse viscérale » pourrait empêcher l'obésité de la génération à naître induite par le stress maternel.
Han et ses collègues ont nourri différents groupes de souris avec régime faible en protéines ou normalement protéiné pendant leur gestation et l'allaitement, ou avec un régime alimentaire faible en protéines uniquement pendant la grossesse. Après le sevrage, tous les bébés souris ont été nourris avec un régime riche en graisses pendant 18 semaines. Les chercheurs constatent qu'un régime maternel faible en protéines régule le système du neuropeptide Y de la graisse viscérale et mène à l'obésité abdominale et à l'intolérance au glucose chez la progéniture.
Ce stress maternel, psychologique et métabolique, augmente l'obésité de manière spécifique en fonction du sexe. Han Ruijun, chercheur au département Biologie et Physiologie de l'Université du Minnesota, explique : «Notre étude suggère que le neuropeptide Y dans le plasma et son récepteur Y2 dans la graisse viscérale, jouent un rôle clé dans cette transmission du stress de la mère à l'obésité de sa progéniture». « Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les femmes enceintes ne devraient pas être soumises à un stress», conclut, dans un communiqué, le Dr Gerald Weissmann, rédacteur en chef du FASEB Journal.
Source: FASEB J. doi: 10.1096/fj.12-203943 Maternal low-protein diet up-regulates the neuropeptide Y system in visceral fat and leads to abdominal obesity and glucose intolerance in a sex- and time-specific manner(Visuel © hartphotography - Fotolia.com)
Accéder à nos dossiers-Pour y accéder, vous devez êtreinscritet vous identifier
Obésité de l'enfant (1/6)Troubles du comportement alimentaire