« Za-zen n’est pas une mode, c’est l’accès à un mode de vie ! »
Za ! Ce kanji signifie s’asseoir. Etre assis, le dos droit, immobile, n’est pas automatiquement zazen.
S’asseoir, peut devenir zazen à condition que cet exercice soit synonyme de « rupture ». Parce que zazen n’est pas un ajout, une activité en plus, qu’il serait bien d’ajouter aux actions qui sont les nôtres tout au long d’une journée.
Zazen est une « rupture » avec notre manière d’être habituelle, notre manière de faire et de voir habituelle. C’est à l’occasion de cette « rupture » que se révèle un niveau d’être inhabituel qui s’accompagne de qualités d’être inhabituelles : le calme, la paix intérieure, la sérénité.
Ces qualités d’être ne manquent à personne.
Je ne souffre pas d’un manque ; je souffre d’ignorer ce qui ne manque pas. Par la pratique de zazen, je ne gagne rien ; je perds l’ignorance de ce niveau d’être que le zen appelle notre « vraie nature ».
Pourquoi pratiquer zazen chaque jour ? Afin de se « familiariser » avec cette manière d’être plus sereine, plus calme, plus confiante.
Jacques Castermane
août 2012