Comme la Société Générale avant elle, la Caisse d'Epargne d'Ile de France a choisi les solutions de la jeune pousse française Civiliz pour l'aider à établir un dialogue étroit avec ses clients. Le modèle est d'ailleurs presque identique : toutes les agences sont référencées dans l'application mobile de la startup, permettant à chacun de donner son avis sur son propre téléphone, et 5 agences sont aussi équipées d'iPads, faisant office de bornes interactives, dont la visibilité devrait mieux inciter les clients à s'exprimer.
Pour mémoire, le dispositif de Civiliz propose simplement d'attribuer une note globale aux lieux visités, sous la forme d'un sourire ou d'une moue (négative), accompagnée éventuellement d'appréciations plus détaillées et de commentaires, et même d'une option de demande de réponse.
Information repérée par Semaphore Conseil (merci !)
L'expérience aidant, quelques détails évoluent, cependant. Ainsi, deux prix seulement seront décernés, contre 5 prévus (et 6 attribués, finalement) l'an dernier. D'autre part, comme promis à l'issue de la première édition, les inscriptions sont maintenant ouvertes aux participants du monde entier. Plus important, les équipes ont cette fois quelques mois pour se préparer, ce qui aidera peut-être à faire émerger des idées disruptives.
Surtout, la description de l'organisation laisse entrevoir la mise à disposition de données et d'APIs ("interfaces de programmation applicative"), qui favoriseront très certainement une focalisation des efforts des participants sur les thèmes privilégiés par la banque, ce qui avait cruellement fait défaut en 2011.
Rendez-vous fin octobre pour les résultats !
Dans un univers (celui de la banque "traditionnelle") où toute souscription induit des délais de traitement de plusieurs jours ou plusieurs semaines, la première particularité de Simple est donner à ses client un accès à ses services en ligne et à ses applications mobiles presque immédiatement, après un processus d'approbation rapide (d'une demi-heure dans le cas de Jim).
Naturellement, à la première utilisation, aucune donnée n'est disponible et ces services seront de peu d'utilité. Mais, pour familiariser ses nouveaux clients avec ses outils, Simple fournit un mode de démonstration qui est beaucoup plus que les classiques vidéos de présentation et autres animations "figées". Ici, c'est une véritable simulation, qui est proposée, avec des informations fictives, permettant de manipuler réellement les fonctions offertes.
Il est tout de même dommage que ce simulateur ne soit pas mis à disposition de tous les visiteurs, qui pourraient alors rêver à la banque de demain avant d'ouvrir un compte. Mais peut-être Simple ne veut-elle pas être (tout de suite) submergée de demandes. En tous cas, les banques feraient bien de s'inspirer de ce modèle si elles veulent rester compétitives auprès des populations (toujours plus nombreuses) qui choisissent un établissement en fonction de ses services en ligne et de ses applications mobiles.
Quant à l'ouverture immédiate des accès, si elle ne paraît pas très utile, elle a le mérite d'inciter à la réflexion sur les délais de traitement de certains actes, pendant lesquels il serait judicieux d'entretenir l'intérêt du client. En effet, l'entrée en relation est certainement une des meilleures opportunités pour le faire...
Cette offre ne s'adresse qu'aux grandes entreprises, qui, pour régler leurs factures, pourront distribuer à leurs fournisseurs des cartes prépayées (en quelque sorte). Celles-ci fonctionnent comme un service d'affacturage à la gestion simplifiée : elles sont créditées du montant des factures émises dès leur validation et le bénéficiaire peut alors utiliser les fonds immédiatement
Voilà une idée qui rappelle (de loin) les Tookets du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, qui vont d'ailleurs prochainement s'étendre à la région Aquitaine...