Q.I // Saison 1. 8 épisodes.
BILAN
Vous avez déjà vu une actrice de X dans les couloirs de votre faculté vous ? En tout cas, cela ne doit pas arriver tous les jours. Mais c'est très justement le sujet de Q.I. Je vous avais parlé
des deux premiers épisodes il n'y a pas si longtemps et j'ai du coup enchainé avec la suite. Merci encore à Orange Cinéma Séries d'avoir produit cette petite série, un vrai bijou français.
Parfois, c'est des plus petites choses que naissent des grandes. Alors que l'on pouvait croire que la fiction française ronronnait, elle a tout de même de bonnes choses à nous offrir. C'est à
Olivier de Plas qu'il fallait demander. Le réalisateur et scénariste du très mauvais Tel Père Telle Fille (avec Vincent Elbaz) a bien eu raison de se diriger vers la comédie. Q.I c'est frais,
original, amusant et surtout elle n'a pas peur d'appeler un chat un chat. Tout au long de la saison, Candice Doll, la jeune actrice montant du X tente de prendre des cours à la fac pour apprendre
la philosophie. Evidemment, cela ne va pas se faire aussi rapidement qu'un film X se regarde mais finalement, elle va petit à petit comprendre qu'est ce que la philosophie pour faire ses propres
théories.
Sa quête de la vérité va la mener vers de nombreux personnages au sein de la fac. Autant dire que j'ai bien aimé ces relations décomplexées entre Candice et les professeurs. Notamment le
professeur Cohen, celui qui va la guider afin qu'elle puisse réussir ses examens. Ce choc était amusant car au départ il ne savait pas qu'elle était actrice pornographique. Et une fois qu'il
l'apprend, il ne va pas la juger. On ne peut pas en dire autant des élèves qui ne cesse de la chambrer, et notamment un crétin : Stanislas. Le plus marrant reste tout de même Pépita, la meilleure
amie de Candice qui enchaine les catastrophes. Alors que dans les premiers épisodes elle nous parlait de la multitude de maladies vénériennes qu'elle avait attrapées. Elle va se prendre un
projecteur dans la figure plus tard dans la saison. Mais aussi en faire voir des vertes et des pas mûres à Stanislas. Il y a même déjà des pistes pour la saison suivante (si saison 2 il y a, et
j'espère que ce sera le cas). Ce sosie de Béatrice Dalle incarne donc l'intérêt comique de la série. Amusante, l'actrice nous amuse également avec des dialogues inspirés.
Il faut dire qu'Alysson Paradis crève l'écran et amuse le téléspectateur. Elle peut mâchouiller un stylo ou faire de la philo, elle est toujours excellente. Ainsi, Q.I apparait comme une bonne série française, originale, et pimpante. La série ne fait jamais dans le racolage et ne montre donc jamais de sexe. C'est une série qui est uniquement là pour nous amuser et nous faire rire. Tout en parlant de philosophie sérieusement. Je soupçonne Olivier de Plas d'avoir fait cette série pour que les étudiants puissent un peu mieux apprendre leurs cours de philo non ? En tout cas, Q.I est une bonne surprise. Une série de qualité comme celle ci on en trouve peu dans le paysage des séries françaises (malheureusement) ou alors on en parle très peu (Workingirls, Lascars) et c'est très dommage. Q.I prouve peut être aussi que la fiction française est en plein renouveau et qu'elle a des nouvelles choses à dire.
Note : 7.5/10. En bref, une comédie fraiche, originale et amusante. Et c'est un pur produit de pays. Jetez vous donc dessus les amis.