Test: Child of Eden

Titre complètement atypique sorti de l'esprit tortueux de Tetsuya Mizuguchi (Space Channel 5, Rez, Meteos, Lumines...), Child of Eden se joue avec la détection de mouvements - même si une fonctionnalité manette bien que moins fun ait le mérite d'exister - et vous demande de cibler, frapper, exploser la multitude de cibles psychédéliques qui pullulent tout le long de ses niveaux. Programmé sur Xbox 360 Kinect où il exploite à fond les capacités de la caméra, il fut rapidement adapté sur Playstation 3 avec une compatibilité Move très réussie (ainsi qu'une fonctionnalité 3D), et c'est cette dernière version que j'ai acquis.

Rail-shooter musical considéré comme suite spirituelle de Rez, le soft vous invite à protéger Lumi, première femme née dans l'espace dont la mémoire a été archivée dans l'internet du futur du nom d'Eden, lequel se voit attaqué par un terrible virus que vous devrez anéantir. C'est à la fois barré et poétique comme scénar, mais en fait on s'en fout car ce qui nous intéresse ici sont les sensations procurées par le titre, et de ce côté je dois dire avoir été assez comblé. La musique suit nos mouvements/attaques, la détection de mouvements fonctionne parfaitement, le design du jeu très coloré nous en met plein la vue; et même si seulement six niveaux peut paraître limité, leur longueur pour les terminer (en moyenne 15 mn à s'agiter devant la télé) et le fait de devoir les recommencer pour acquérir de nouveaux pouvoirs et ouvrir les suivants limite considérablement la casse. Child of Eden, c'est un truc comme on n'en voit pas souvent et qui relaxe l'esprit tout en vous musclant les bras (échauffez-vous avant) et qui surtout ne me fait pas regretter mon achat. Une expérience que je recommande prioritairement à ceux qui aiment les nouvelles, euh, expériences!