Paroles: Antoine Pol. Musique: Jean Bertola
Certainement une de mes chansons favorites avec "la mémoire et la mer "de Léo Ferré et "Amsterdam" de Brel Ce choix vous dit que je suis un papy boomer un vieux con des années 50 ou 60 du temps de Papy blues oups... Mamy blues !! Comme le dirait Reiser (un con mort trop tôt!!) signant un album pour mon anniversaire... 40 ans ? "plus assez jeune pour être un jeune con pas assez vieux pour être un vieux con" Et maintenant, vieux con enfin..! et encore... capable (coupable) d'enthousiasme De faire des folies chaque jour pour ne pas devenir fou Regarder la neige qui tombe et retrouver mon âme d'enfant Arriver à l'atelier avec l'envie de sortir qq chose du fond de moi voici en parlant de ça un état de celui qui sera abouti peu de temps après 145x107cm quel titre ? Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse Par une nuit de carnaval Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue Tournoyer dans un autre bal A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises Près d'un être trop différent Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie D'un avenir désespérant Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues Vous serez dans l'oubli demain Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne Des épisodes du chemin Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie A tous ces bonheurs entrevus Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre Aux yeux qu'on n'a jamais revus Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir On pleure les lêvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on n'a pas su retenir