Les gens du coin se connaissent à peu près tous. L'endroit est suffisament petit et cette portion du Brésil est assez chaleureuse pour qu'une galerie de personnages s'y croisent. Parmi ceux-ci, le vieux poète Vincius de Moraes, l'artiste de la guitare acoustique Antonio Carlos Jobim et Heloisa Eneida Menezes Paes Pinto.
Le juge leur fait avouer qu'il s'agissait bien de cette jeune fille dont ils parlaient dans la chanson, ce que les deux auteurs ne peuvent nier. En tant que muse de la chanson, elle a bien le droit d'utiliser le nom de la chanson puisqu'elle en a incarné le titre.
Moraes dira d'elle lorsqu'il a écrit le texte qu'elle a inspiré qu'elle "...représentait le paradigme de la Carioca* à l'état brut : une fille bronzée, entre la fleur et la sirène, pleine de lumière et de grâce mais avec un fond de tristesse, aussi portait-elle en elle, sur le chemin de la mer, le sentiment de ce qui passe, d'une beauté qui n'est pas seulement nôtre — c'est un don de la vie que son bel et mélancolique flux et reflux permanent"
La chanson est encore aujourd'hui considérée comme l'une des 3 meilleures issues du Brésil.
Sinon LA chanson fétiche du style bossa nova.
*Un Carioca désigne un habitant de Rio de Janeiro ; il peut aussi être utlisé comme adjectif, carioca pour: venant de Rio de Janeiro.