Les naines rouges seraient de loin les étoiles les plus nombreuses de l’Univers et dans notre galaxie elles représenteraient environ 80 % des étoiles.
Les modèles stellaires actuels les décrivent comme entièrement convectives, c’est-à-dire que l’hydrogène est constamment brassé par convection dans l’ensemble de l’étoile de sorte que l’hélium issu de la réaction proton-proton au cœur de l’astre ne peut s’y accumuler. En raison de leur faible masse, leur température centrale n’est pas très élevée. Leur petite taille correspond à des réactions nucléaires extrêmement lentes, autrement dit toutes les naines rouges actuelles n’en seraient qu’au début de leur existence.
Elles pourraient ainsi briller de façon relativement constante pendant des centaines de milliards d’années.
La première naine rouge découverte (en 1915) et la plus proche est Proxima du Centaure, situé à environ 4.2 années-lumière. L’autre naine rouge la plus connue est Gliese 581, dont orbite autour au moins une planète potentiellement habitable.
À cause de leur faible température, due à leur faible masse, ces étoiles ne deviennent donc jamais des géantes rouges (comme le deviendra notre soleil dans quelques milliards d’années). Elles se contractent et s’échauffent lentement jusqu’à ce que tout leur hydrogène soit consommé. Dans tous les cas, il ne s’est pas encore passé suffisamment de temps depuis le Big Bang pour que quiconque ait pu observer la séquence terminale d’une naine rouge.