Aoûtien retour dans les Jardins de la Fontaine.
J’arpente pedibus jambus la rue Rouget de Lisle, je prends à gauche la rue Stéphane Mallarmé, mal armé pour résister à la chaleur qui s’installe pesamment. Ça grimpe, mais j’aime bien commencer une visite matinale des Jardins par le haut, c’est un plaisir ensuite de descendre tranquillement, guidé par les ombres, les lumières, les contrejours qui jouent, de çà, de là, dans cet espace encore dépeuplé.
Rue Mallarmé je salue d’un déclic familier un pin et un poteau qui de part et d’autre d’un mur de clôture prennent langue… de bois. Je suis…