genre: comédie
année: 1997
durée: 1h30
l'histoire: Aujourd'hui, Sheffield est une ville sinistrée de l'Angleterre. Le chômage fait désormais partie du lot quotidien. Mais l'arrivée de chippendales provoque un véritable délire chez les spectatrices. Ce qui donne des idées à Gaz et ses copains.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, chaque année, un film indépendant crée la surprise dans les salles de cinéma. Récemment, Juno ou encore Little Miss Sunshine ont conquis le public dans les salles obscures. En 1997, c'est le film britannique réalisé par Peter Cattaneo, The Full Monty, qui cartonne dans les salles et crée la sensation.
Au niveau des acteurs, The Full Monty réunit Robert Carlyle, Tom Wilkinson et Mark Addy.
Le reste du casting n'est pas très connu. Mais peu importe, la qualité est au rendez-vous de cette comédie plus complexe qu'elle en a l'air.
Aussi, est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! A Sheffield, dans une ville sinistrée du nord de l'Angleterre, Gaz (Robert Carlyle) est un père divorcé et au chômage.
Ce dernier ne voit que son fiston que de temps à autre et écume les rues sans grand espoir de trouver un nouveau boulot.
A sa décharge, la ville a été touchée par la crise de la métallurgie dans les années 80. Pourtant, un jour, des chippendales s'offrent en spectacle et apparaissent comme les nouvelles coqueluches de Sheffield.
Très vite, Gaz croit tenir une idée de génie: lui et ses potes pourraient eux aussi jouer les stripteaseurs d'un soir.
Avec l'aide de son pote, Dave, Gaz organise des auditions. Mais la partie est loin d'être gagnée pour autant.
Certes, présenté comme cela, le scénario de The Full Monty n'a pas l'air très passionnant. Pourtant, impossible de ne pas s'attacher aux divers protagonistes.
Avec cette comédie dramatique, Robert Carlyle trouve le ou l'un de ses meilleurs rôles de sa carrière. A ce sujet, n'oublions pas que l'acteur composait un psychopathe pour le moins inquiétant dans Trainspotting.
Ici, Robert Carlyle interprète un chômeur à la dérive qui tente de survivre dans une cité qui a oublié ses anciens ouvriers.
Mais pour Peter Cattaneo, pas question de s'apitoyer sur le sort de ce personnage certes banal mais particulièrement sympathique.
The Full Monty contient de nombreux moments drôles et irrésistibles. Sur ce dernier point, la fin est vraiment magistrale même si peu surprenante.
En gros, il s'agit de losers qui se lancent dans un pari insensé. Plus que jamais, The Full Monty ressemble à une comédie grand public.
Au final, il est peu étonnant que ce film ait cartonné dans les salles obscures. Tout est réuni ici pour séduire un large public.
Déjà, parce que les héros du film nous ressemblent terriblement. Pas de bellâtre ou d'acteurs hyper connus, mais juste des interprètes auxquels il est facile de s'identifier. Certes, l'ensemble reste sans surprise, sans compter que cette comédie manque un peu de cynisme. Clairement, Peter Cattaneo ne s'embarrasse pas vraiment à détailler la situation économique d'une ville à la dérive.
Le cinéaste est conscient de tenir un concept en or et l'exploite habilement. D'ailleurs, The Full Monty reste à ce jour le meilleur film du réalisateur, et de loin !
C'est un succès qu'il ne parviendra jamais à réitérer. En l'occurrence, Peter Cattaneo peut s'appuyer sur d'excellents interprètes, Robert Carlyle en tête, et des personnages crédibles et terriblement attachants.
Certes, cette comédie n'évite pas toujours les clichés mais s'amuse également à jouer avec les caricatures. Bref, un vrai bon film mais pas un chef d'oeuvre non plus.
Note: 15.5/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble