Rentré de Paris où il a été interné à l’hôpital américain de Neuilly, à cause d’une inflammation des muqueuses gastriques et intestinales dont il a été victime à Abidjan, le chanteur couper-décaler, Jean Jacques Kouamé, pense qu’il a tout simplement été empoisonné.
Quelque peu amaigri, le visage légèrement émacié, l’artiste couper-décaler, Jean Jacques Kouamé, qui nous reçoit à son bureau au Port Autonome d’Abidjan, ce vendredi 20 juillet, n’en revient pas encore. Comment par jalousie, par méchanceté, des gens sont allés jusqu’à l’empoisonner ?«Des proches m’avaient prévenu que des ennemis dans le milieu cherchaient à m’empoisonner, pour mettre fin à ma vie. Ils sont passés à l’acte et c’est Dieu qui m’a sauvé», révèle t-il.
C’est début juin qu’il y a eu l’alerte. Le chanteur a commencé à ressentir de violents maux de ventre. Il pense à un malaise, à une simple intoxication, peut-être alimentaire. Il prend quelques cachets. Mais rien n’y fit. C’est l’évacuation d’urgence à la Clinique Médicale du Plateau. Les médecins diagnostiquent une intoxication, une inflammation des muqueuses gastriques et intestinales. Mais chose curieuse et intrigante, les spécialistes ne trouvent aucun germe qui est à la base de cette inflammation. «Les médecins ont fait toutes les analyses, ils n’ont rien trouvé et pourtant j’ai eu mal, très mal. C’est mystérieux. Des substances criminelles ont-elles été versées dans mon verre ou dans ma nourriture à mon insu ? J’y crois de plus en plus après les mises en garde de mon entourage», confie Jean Jacques Kouamé.Tiré d’affaire par les médecins de la Clinique Médicale du Plateau, le créateur du “Scénario”, rejoint son domicile le 14 juin. Puis met le cap sur l’hôpital américain de Neuilly à Paris, pour des examens complémentaires. «Rien n’a été révélé. Je n’ai aucune séquelle de mon mal au niveau de mon estomac, c’est Dieu qui est fort !»