Magazine Asie
Issan, Une petite route goudronnée de campagne avec ses nids de poules,
Un portique en construction qui donne sur une route en terre rouge qui grimpe, qui grimpe,
2 kilomètres plus loin, un temple tout ce qu’il y a de plus modeste dans son apparence mais d’une puissance phénoménale dans sa densité culturelle,
Le cortège des offrandes partira à pieds de la route goudronnée jusqu’au temple accompagnée d’une musique qui vous met dans un état second.
Ici, pas de dorures, ni de marbre.
Par contre une profusion de gens merveilleux de gaîté, de simplicité et de chaleur humaine.
Pour le Farang que je suis (le seul ce jour-là) un voyage hors du temps.
Khao Phansa marque le début du Carême Bouddhique :
Pendant trois mois, les moines devront rester dans les temples et se consacrer à l’étude et à la méditation.
Le jour d’Asalaha Bucha, date anniversaire où l’on commémore le sermon du Bouddha à ses cinq premiers disciples dans le jardin des gazelles à Sarnath, près de Bénarès/Varanasi en Inde.
Le lendemain, c’est Khao Phansa, le premier jour de la période du Carême Bouddhique qui marque l’entrée dans la saison des pluies, période pendant laquelle le déplacement quotidien des bonzes pour quémander leur nourriture, notamment à travers les campagnes, devient difficile.
Commence alors pour eux une sorte de retraite :
Pendant trois mois ils ne quitteront pas l'enceinte du temple et devront se soumettre à diverses règles plus strictes que de coutume tout en se consacrant à l’étude et à la méditation.
C'est aussi à cette période que les jeunes Thaïs entrent provisoirement au monastère, d'innombrables cérémonies d'ordination ont alors lieu d'un bout à l'autre du pays.
Le Carême Bouddhique se termine le jour de la pleine lune d’octobre nommé Auk Phansa.
(Auk signifie : Sortir comme Khao veut dire : Entrer).
Khao Phansa est l’occasion d’assister ou même de participer à des cérémonies traditionnelles d’acquisition des mérites durant lesquelles les fidèles apportent dans les temples des offrandes de plats cuisinés accompagnés de riz, d’encens de bougies et autres objets sacrés. (Via Le Petit Journal BKK)