- qu’une centaine de jeunes syriens ont été arrêtés, torturés et pour certains sommairement exécutés par l’armée de Bachar Al-Assad. De leur côté, les rebelles, utilisant un char capturé à l'armée, ont pilonné une base aérienne proche d'Alep, alors que la communauté internationale, profondément divisée, demeure incapable de trouver un moyen pour faire cesser les violences… Il va falloir : acheter de nouveaux dictionnaires des synonymes, les jours passent et les morts s’entassent. Il va falloir : ajouter une ligne de plus aux horreurs et détresses terrestres devant lesquelles les « que-faire ? » succèdent aux « comment-faire ? » ! Mais continuer à vivre, rire, jouir ! Et efficace, si possible !
- que l’éditorial est le pouls d’un journal. Hier, dans Libé, on pouvait lire un avis sur les cent premiers jours du président. Une seule loi - sur le harcèlement sexuel qu’un vide juridique rendait nécessaire - et un collectif budgétaire qui détricote avec méthode et raison les pires marqueurs du sarkozysme. Finis l’exonération fiscale des heures supplémentaires ou les allégements d’impôts sur les successions. Ce n’est pas rien, mais on est loin des cent jours des présidents qui ont fait l’histoire. Hollande ne sera pas Roosevelt. Le dur des réformes sera pour la rentrée. Les rapports des différentes commissions et instances de dialogue auront été préparés et rendu… Il va falloir : oublier le passé qu’on ne refait jamais. Il va falloir : oublier les « que-faire ? » et les « comment-faire ? » et puis faire, faire encore, et faire toujours ! Et efficace si possible !
- qu’une Cour italienne a estimé qu’accuser un homme de «ne pas avoir de couilles» est un délit punissable d’une amende. En outre, le juge a également indiqué que l’insulte ayant été proférée sur leur lieu de travail en présence de tiers, elle pouvait porter atteinte à la réputation de l’homme offensé… Il va falloir : s’occuper des vrais problèmes et cesser de perdre du temps avec ce genre d’inanité, punir plutôt ces hommes qui estiment en avoir trop et qui, a minima, vilipendent les femmes. Il va falloir : s’occuper des « que-faire ? » et des « comment-faire ? » urgents et initier une rapide élaboration d’actions en vue de leur disparition. Et efficace, si possible !