Tome 11 : Prières et balistique
BD - Editions Dupuis - 46 pages - 11.40 €
Parution en novembre 2001
L'histoire : On retrouve Soda dans de sales draps, attachés à une chaise, quelques flingues braqués sur lui... Bien sûr, Tchaïkovski n'est pas loin et le sort de cette mauvaise passe... Il semble que Soda soit fatigué et semble presque prêt à passer de la lumière à l'ombre pour la modique somme de 10 millions de dollars. Ainsi, bye bye le double uniforme et vive la retraitre pour sa mère et lui. Sauf que Mary lui cache des choses.
Mon humble avis : je ne vais pas être originale en disant une fois de plus que la fin semble approcher à grand pas. Cet épisode est, pour le première fois je pense, la suite directe du tome précédent... qui m'avait paru bouche trou.
L'humour est toujours là... Las de ces mésaventures avec les animaux de compagnies, le captain a opté pour un tamagoshi. Mais tout de même, il lui manque l'affection. Soda va s'occuper ici d'un traffic de composant genre nucléaire. Il semble que Soda soit prêt à suivre la sirène de l'argent et d'une douce retraite au soleil en prenant part au traffic. C'est en tout cas ce que veulent nous faire croire les auteurs. Mais notre Soda, il ne nous ferait pas ça hein .? Il marche droit ! Plus droit en tout cas que cette intrique qui m'a égarée dans les détours ou des dessins pas forcément clairs et net. Bref, mes quelques neurones ne sont pas sûr d'avoir tout suivi.
Par contre, la filoute de Mary cache bien des choses à son fils et, on en vient sacrément à douter qu'elle soit vraiment cardiaque. Finira-t-on par le savoir ? Car, non seulement, elle sort de l'appartement en secret, mais se déplace en limousine avec son cher et tendre, un milliardaire Sicilien qui n'est pas étranger en traffic divers et variés ! Dans cet épisode, la boucle est bouclée et notre Soda a de plus un plus la gachette facile. On sent de plus en plus en lui le redoutable flic au coeur tendre, puisque sa liaison avec la caporal tchaikovski est révélée au grand jour des lecteurs uniquement !
Un moment mémorable : la course poursuite entre la voiture de Police conduite par Soda et la fameuse limousine et qui se termine euh, très mal pour la voiture !!!
Tome 12 : Code Apocalypse"
BD - Editions Dupuis - 46 pages - 12 €
Parution en juin 2005
L'histoire : En plein service, Soda tue un jeune mineur, néamoins tueur professionnel... qui se révèle être un agent secret. Soda est blessé d'une balle dans l'abdomen et ne se remet pas d'avoir tué un enfant. Il a perdu la foi quand les services secrets l'obligent, par chantage, à terminer la mission du défunt, à savoir abattre un russe qui a travaillé dans les laboratoires biologiques américains et qui est devenu... génant...
Mon humble avis : Ah, de nouveau une intrigue qui tient sacrément bien la route. Le 11 septembre est passé par là, et le sujet principal de ce tome est le terrorrisme, ou la menace qu'il faut faire régner pour diriger "librement un pays"... J'ai l'impression que c'est la première fois que le scénario est autant emprunt d'actualité, à moins que les précédentes fois ne m'aient pas frappée. En tout cas, dans cet album, on sent que Soda en a ras le bol de la situation, du métier et de ce que cela l'oblige à faire, et de sa double vie. On s'imagine faire une grande révélation à Mary, ou quitter la police et épousailler la fliquette. On espère enfin que le mystère de ces deux doigts manquants s'éclaircisse... Et bien rien de tout cela. Un fin très suggérée, libre, qui me fait dire un peu "tout ça pour ça". Oui, parce que ce tome 12 est le dernier publié depuis 7 ans... Et voilà qu'en préparant ce billet, je tombe sur des liens internet qui m'annonce qu'un des auteurs prépare le 13ème tome !!!! Bon, pour l'instant, le dossier SODA est clos pour moi.
Impression générale sur cette série : Un bon, même excellent divertissement, malgré des épisodes inégaux en qualité. De l'humour, de bonnes trouvailles, des personnages attachants et une excellente description d'un certain New York, loin de tout glamour. Cependant, je n'ai jamais franchement accroché aux dessins, disons que je m'y suis habituées et j'ai pris plaisir à ces "RDV" espacés. A mon rythme, j'aurais mi presque deux ans à terminer cette série ! Et oui, le temps passe vite, n'est pas AGFE !
Pour l'instant !