Pour fêter le beau zéro de l’escrime français, malgré encore une Guyart, le Vestiaire vous rappelle pourquoi Lamour s’est repu de conseils et d’encouragements aux jeunes nuls toute la semaine. Mais comme il déteste la médiocrité, ni De Rincquesin ni ceux qui jouaient à D’Artagnan se sont encore moins amusés à l’écouter qu’à prendre 45-32 contre des fleurettistes débridées. 4e, c’était quand même pas mal.
A la différence de la femme de Fred, il préférait donner des coups de sabre qu’en recevoir. A la différence de Ribéry, il n’avait pas besoin de payer pour le faire. Comme Wiltord en somme ? Pas tout à fait.
Il ne faut réduire personne à un fin sourire ravageur de carpe myope, paillasson de l’Elysée. Il était une fois Jeff, un sportif de haut-niveau qui aimait mettre des branlées, comme tout un chacun, aidé de son sabre. Comme tout le monde Jeff faisait Lamour, mais surtout en public aux Jeux Olympiques. Quand la plupart des escrimeurs mettent en avant le collectif sur leur CV, voire rien du tout, Jeff se plaisait à mettre des médailles d’or sur toutes les lignes.
Sa bio Wikipedia raconte qu’il dominait le sabre français jusqu’à l’arrivée des frères Touya. Et c’est vrai, à eux deux, ils cumulent un titre mondial individuel, Jeff seulement deux titres olympique et un mondial. Et une médaille de bronze à Barcelone ? On ne va pas pinailler, l’escrime est un sport collectif on ne le dira jamais assez. Et puis tout le monde ne peut pas tout gagner. Et tout perdre ?