Voilà, ce qui semble être la première série « d’Eragon » touche à sa fin. Quadrilogie intéressante, même si on ne peut pas nier qu’elle n’est pas exempte de longueurs par moment et souffre parfois d’un manque d’originalité.
Néanmoins, ce tome clos avec brio le récit de la chute de l’empereur « briseur d’œufs ». Paolini arrive à relier les trois tomes précédents à celui-ci sans trop de perte, même si ses récits « annexes » sont parfois déroutants tant on se demande pourquoi ils tombent à ce moment là, et s’ils ont réellement une utilité. De plus, la difficulté de l’auteur de mettre fin à une histoire qu’il a aimé se sent tellement que la fin du livre (ne comptez pas sur moi pour vous donner des indices qui gâcheraient votre lecture) est emprunte d’une tristesse plus lié à la façon dont l’auteur dit « au revoir » à ses héros qu’autre chose. Ce qui peut être un peu dérangeant au passage.
Reste que l’on ne s’ennuie pas dans ce tome offrant aventure et action, politique et magie, frustration (par choix, l’auteur ne donne pas toutes les clefs de ses récits) et émotions. C’est un réel bon moment que l’on passe avec Eragon et Saphira, même s’il faut reconnaitre que cette quadrilogie ne sera pas forcément une référence du genre. Néanmoins, c’est avec beaucoup d’envie que l’on attend les prochains écrits de Christopher Paolini, et qui sait, peut être un retour en Alagaësia.
Voilà donc le cycle de l’Héritage terminé. Et c’est avec plaisir que je l’aurais lu. Je vous le recommande donc pour passer un bon moment.