La ''pomme'' a bien essayé de convaincre les autorités à Washington d'aménager le code fiscal pour pouvoir rapatrier ses fonds sans acquitter une trop lourde facture fiscale - c'est dans l'intérêt du pays, pour investir et créer des emplois aux Etats-Unis.
Pour Apple, "pratiquement tout l'argent qui est à l'étranger n'a jamais été taxé par qui que ce soit", assure M. McIntyre, directeur de l'organisation militante Citizens for Tax Justice.
Pour le fiscaliste Christopher Bergin, le problème c'est que "le système de l'impôt sur les sociétés est cassé". Selon lui, il est tellement plein de niches que "les grosses entreprises peuvent employer des armées d'avocats et d'experts pour réduire leurs impôts".
"Apple ne fait rien de mal en tirant avantage des règles telles qu'elles sont écrites", note-t-il, "ce qui est injuste c'est le code fiscal".