Quand je ne lis pas Hunger Games, je continue ma découverte d’auteurs inconnus, grâce notamment aux lectures recommandées ou offertes par mes amies.
Aujourd’hui, il s’agit d’un roman hongrois paru à la fin du 19ème siècle mais traduit seulement en 1994 en français, Le Parapluie de Saint-Pierre, dont l’auteur, Kalman Mikszakh est très populaire en Hongrie.
L’histoire : « Mais qu’est-ce donc que ce parapluie miraculeux qui sauve une orpheline de la pleurésie, qui réveille un mort, garde un curé de la ruine, un village de l’abandon, un vieux garçon du célibat ? Tout simplement le trésor de Glogova -un village du fin fond de la province hongroise qui semblait quitté de tous et de Dieu même- la relique que saint Pierre a envoyée aux Glogovains pour les sortir du désespoir et les préserver de la misère. » (Quatrième de couverture)
Mon avis : Peu habituée aux lectures hongroise du 19ème (ça m’apprendra à ne lire que des romans d’ados et de la chick lit’ ces derniers temps …), j’ai mis un peu de temps à me mettre dans le roman. La multitude de noms et lieux aux noms imprononçables n’a pas aidé non plus … Mais après ce premier moment dubitatif j’ai beaucoup aimé ce joli conte, dressant des portraits de riches gens, paysans, pauvre, opportunistes … Les histoires se croisent et s’entremêlent pour se retrouver plus loin, tout tournant autour d’un parapluie rouge délabré mais finalement si précieux …
Au final, un conte prenant, à mi-chemin entre légende et réalité, qui fait sourire et qu’on a du mal à reposer avant de l’avoir fini !