genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1994
durée: 1h25
l'histoire:L Les Ghoulies sont de retour pour retrouver un certain Jonathan Graves, qui serait le seul à pouvoir les aider à retourner dans leur dimension. Mais une autre personne est à la recherche de Jonathan avec des intentions fort peu louables.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, pour notre plus grand malheur, la saga Ghoulies continue ! Preuve en est avec Ghoulies 4, réalisé par Jim Wynorski en 1994.
L'air de rien, ce dernier reste l'un des plus mauvais réalisteurs de l'histoire du cinéma. Elève de Roger Corman, Jim Wynorski a surtout accumulé les nanars et les navets aux titres évocateurs. Au hasard, nous citerons Raptor, Le Vampire de l'espace, Le Retour de la Créature du Lagon ou encore L'Île des Komodos Géants.
Ghoulies 4 constitue également le plus mauvais épisode de la série. Ce qui constitue tout de même un véritable exploit.
Pour mémoire, les trois précédents volets n'avaient rien d'extraordinaire et s'apparentaient davantage à de gros nanars fauchés.
Cette fois-ci, retour au premier opus ! Par là, comprenez que Ghoulies 4 est probablement l'épisode qui ressemble le plus au premier.
Ce qui n'est pas forcément rassurant tant le premier chapitre ressemblait à une vague copie de Gremlins, la folie, le talent et le pognon en moins.
Ghoulies 4 reprend donc les thèmatiques essentielles du premier, à savoir cet intérêt pour la magie noire, le vaudou et la sorcellerie.
Pire encore, le film effectue quelques caméos et reprend certaines séquences du premier via plusieurs stock-shots.
Plus que jamais, Jim Wynorski est fidèle à lui-même et réalise une véritable bouse. Vous l'avez donc compris: Ghoulies 4 tient davantage du gros foutage de gueule.
Ici, les créatures ne sont plus que deux et n'ont esthétiquement plus rien à voir avec celles qui dévoraient de jeunes étudiants dans le troisième chapitre.
Cette fois-ci, les Ghoulies prennent la forme de nains masqués dont le design grotesque n'est pas sans rappeler les monstres de Troll 2.
Il faudra donc se contenter de nains habillés dans des sacs poubelles en guise de créatures. Non vraiment, Ghoulies 4 n'a pas grand chose pour lui et accumule tous les défauts possibles. Sans compter une nana perverse et moulée dans un habit noir à tendance sado maso !
Cet ultime méfait ne possède même pas le charme d'un bon vieux nanar mais plutôt d'un gros navet dans les règles.
Sur ce blog, nous avons souvent évoqué les pires réalisateurs de l'histoire du cinéma, à savoir Ed Wood, Bruno Mattei ou encore Cetin Inanç, pour ne citer que ceux-là. Clairement, Jim Wynorski peut se rajouter dans cette catégorie.
Note: aucune par respect pour le cinéma