The Stranglers

Publié le 02 août 2012 par Lordsofrock @LORDS_OF_ROCK

PUNK-ROCK - A bientôt 40 ans de carrière, The Stranglers promènent leurs riffs de guitares sur la planète rock et pour ce nouvel album GIANTS, ils pourraient encore figurer dans les bonnes sorties de l’année, sans trop rougir, mais sans trop forcer, non plus.

Dès l’introduction instrumentale "Another Camden Afternoon" et ses accords très bluesy, The Stranglers accrochent encore l’oreille. Pour un groupe qui a fait la première partie de The Who en 1979 (avec d’autres groupes), qui est, un peu, passé inaperçu ces dernières années (malgré un bon opus en 2006), et qui était en fin de contrat avec EMI, l’effort semble facile, presque trop. Ils explorent différents styles musicaux (rock, punk, pop classique, ska, etc.) sans réel ajout de nouveauté et, même si cet éclectisme est de bon aloi, on reste sur sa faim.

Le titre de tango heavy (Mercury Rising) chanté en espagnol par le guitariste franco-britannique Jean-Jacques Burnel et celui électro-acoustique (My Fickle Resolve) sortent largement du lot. Pour ma part, j’ai apprécié "Lowlands" et "Time Was Once On My Side".

Tout est du pur Stranglers, varié et percutant. Cela s’écoute sans effort et sans véritable surprise. Ce 17e album manque toutefois de profondeur malgré les mélodies convaincantes, et cette absence de provocation est préjudiciable. 


Ecrit par Lisa Giraud Taylor - Le 02 aoû 2012