L'européisme, comme le mondialisme, n'a rien de spontané mais tout du prémédité.
A leur échelle, leur but à chacun est d'asservir les peuples pour faire leur bonheur, malgré eux, d'en haut. Le contraire de la subsidiarité.
Jacques Pilet, chroniqueur à L'Hebdo, est l'un des chantres de l'européisme en Suisse romande.
Dans sa chronique du 26 juillet 2012, il affirme péremptoirement que la construction communautaire européenne est le seul barrage contre les menées anti-démocratiques du continent, alors que, justement, elle donne l'exemple de ce que peut être un autoritarisme supranational.
Dans un livre, intitulé Sauver les démocraties en Europe, composé de discours et d'interventions, d'articles et de textes divers, qui s'échelonnent de 2003 à 2011, Vaclav Klaus décortique l'idéologie européiste.
Dans un article publié ce jour sur lesobservateurs.ch, j'oppose donc la conception de celui qui a vécu sous le joug communiste à celle de l'intellectuel qui a prospéré dans le nid douillet helvétique.
Francis Richard
Sauver les démocraties en Europe, Vaclav Klaus, 224 pages, François-Xavier de Guibert ici