Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare (Seeking a Friend for the End of the World) alors non, je ne vous parlerai pas du manga de Hiroshi TAKASHIGE même si je l’aime beaucoup, pour la simple raison que je n’ai pas lu les 17 tomes. Je ne sais pas pourquoi le titre m’y fait penser à chaque fois. Pourtant c’est Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Je me corrige tout seule. Mon esprit étrangement fait un rapprochement entre les deux titres. Aujourd’hui j’aborde le film avec Steve Carell et Keira Knightley.
Le point de départ, une simple interrogation: Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?
C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.
Je ne suis pas une inconditionnelle de Keira mais je suis restée sous le charme de son côté doux foldingue, d’adulescente instable. Par certains côtés, elle m’a fait penser à Phoebe de Friends. Elle reste maladivement fine pour moi, j’aurai peur de la casser si je devais la prendre dans mes bras pour la câliner. Par contre, l’actrice possède toujours une frimousse craquante. De son côté Steve Carell reste égal à lui même. Je veux bien son secret de conservation au passage, il prend pas une ride. Sérieux, depuis 40 ans toujours puceau ou Crazy Stupid Love il a pas pris un poil blanc ou une ridule? Alors le côté dépressif lui sied à merveille. Keira et Steve forment un couple totalement opposé, déjanté, improbable et séduisant. L’alchimie marche à la perfection à mes yeux. Leurs caractères différents apporte une dose de fraîcheur au sujet assez dramtique. Leur amour naissant est ponctuée de dialogues attendrissants, de scènes romantiques et d’une image comme j’aimerai en voir plus. Les seconds rôles ne volent pas la vedette, ils soulignent les héros: Adam Brody, Connie Britton, Melanie Lynskey ou encore Martin Sheen. Le périple ne leur offre pas énormément de place. C’est une manière de montrer que l’amour vous ouvre une bulle, les sentiments d’amitié se transformant en émotion plus profonde, j’ai si j’en crois certaines critiques comme Fred, un coeur de guimauve. Je le garde, si c’est croire que la fin du monde peut permettre de rencontrer l’amour de sa vie.
Les petites longueurs ressenties ci et là m’ont un peu refroidie. Elles ôtent la magie qui aurait rendu le film culte à mes yeux. Le spectateur navigue et chancèle entre deux genres: drame ou comédie. La mélancolie n’est pas très loin. Le monde apparaît digne d’un Mad Max avec des émeutes, des comportements violents, et la lueur: l’amour. Steve Carell porte un humour noir assez agréable, et pourtant, à la base, c’est pas mon type de blagues. Le road trip des deux héros transportent ou laissent à la porte. Personnellement, j’ai été subjuguée par le duo par leur défauts et leur qualité. Pour une fois, l’originalité est au rendez-vous, la fin colle à mon idée, sans spoiler, elle est logique dans la continuité de l’histoire. Les interrogations qui pointent leur nez avec la fin du monde, la durée avec notre mort, donne envie de cajoler ceux qu’on aime plus que tout ou d’en découvrir un. Personne ne souhaite terminer tout seul. Le voyage se réalise sur des fonds de musique que j’adore littéralement. Et le coup des disques, l’amour de la musique, les notes… je fonds.
3 Moop raisons de voir Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare:
- Pour l’échappée en avion
- Pour le couple Steve Carell et Keira Knightley
- Pour la bande son
Date de sortie: 8 août 2012
note: 8/10
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 26 octobre à 15:08
Très bon article!