"Je n'aime pas le pouvoir et tout ce qui vient avec. Je délègue du mieux que je peux. C'est probablement pour ça que je ne suis pas si mal comme maire, je ne fais que mon travail sans être grisé par le pouvoir"
Ce n'est pas Jean Charest qui a dit ça. C'est Jon Gnarr, le maire de Reikjavik, capitale de l'Islande.
En cet été d'extrême chaleur au Québec laissez-moi dresser quelques parallèles avec le pays nordique.
L'Islande compte 319 575 habitants. État insulaire isolé dans l'Océan Atlantique Nord, le pays a une superficie de 103 000 km 2.
Le maire de la capitale, Reikjavik, est Jon Gnarr, le chanteur d'un groupe de musique punk et un comédien. Avant la crise économique de 2008, l'Islande était au premier rang des pays les plus développés au monde selon l'indice de développement humain de 2007 et de 2008. Son économie est basée sur un système d'économie mixte où les services, la finance, la pêche et les industries sont les principaux secteurs.
C'est un tout petit peuple, qui mise beaucoup sur la culture locale et qui a offert aux oreilles du monde entier des bijoux comme The Sugarcubes, Björk et Of Monsters & Mens (ces derniers seront à Montréal ce week-end dans le fabuleux festival Osheaga).
Les femmes d'Islandes sont aussi exceptionnellement belles.
Et les femmes de chez nous sont aussi extraordinairement belles.
Maintenant en élections, avec 5 partis sérieux parmi lesquels choisir (5!), dans une province petite comme la nôtre, ceci veut donc dire qu'à chaque 5 maisons dans votre rue, il y a peut-être un candidat. Pas un voteur, UN CANDIDAT!. Si les voteurs leur donne 1 million de votes chacun, et que l'on estime que 500 000 personnes n'iront pas voter trop dégoûtés par la scène politique locale, on a 5 nouveaux premiers-ministre (et une co-première ministre)
On a beau se rêver big, on est encore petit. On en a pour preuve la faiblesse des slogans de cette campagne. Vous avez entendu hier la démagogie sur le sens du mot "choisir"? BIEN SÛR BANDES DE DINDES! IL S'AGIT D'UNE ÉLECTION! NOUS CHOISIRONS, INÉVITABLEMENT (Duh!) Et nous n'en sommes pas à une niaiserie près. Ce n'est que la 40ème élection de l'histoire de notre Pays-Qui-Refuse-D'Être. Et bien qu'à la base c'était simplement un nombre de jours minimums pour tenir une campagne, ça en sera une de tout juste 35 jours. Pour la cinquième fois de suite, une élection en vitesse, botchée, par la porte d'en arrière. Pendant les vacances et les olympiques. Comme un loup qu'on ferait entrer par la porte arrière du poulailler. Ne peut-on pas décider sérieusement en prenant son temps? Quand vous prenez une décision d'importance, vous la précipitez?
L'union était nécessaire entre ON, QS et PQ. Mathématiquement, les Rouges ont encore de très fortes chances de gagner encore et de continuer à pourrir nos âmes. C'est notre système de votation de république de bananes qui veut ça. Ils n'ont besoin que de 34%. système de marde.
Pauline ne m'emballe pas mais je veux voter pour quelqu'un qui gouvernera. Ce qui élimine QS et ON qui n'ont même pas des candidats partout. Et qui feront un mal immense au PQ.
Mais Pauline est une femme. Elle travaillera donc très fort. Ne serais-ce que pour prouver aux gens qu,elle en est capable comme n'importe quel homme.
Je ne sais pas si le Québec est aussi enragé que moi pour vouloir planter un nouveau type de gland dans le jardin.
Moi le gland de Sherbrooke et ses récoltes j'en ai soupé.
Maudit que ça ferait du bien un nouveau jardin.
À quand le chêne dans la cour arrière?
*Mais parti pour être très mal appliqué...et en anglais...