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Commerce à Bernay, quelques réfléxions personnel...

Par Unevillemaville2
Comment se porte notre ville à la moitié de l'année 2012 ?
Bah, bien ?
Pas bien ?
Passablement ?
Ce sont des questions qui semblent importantes à se poser, car pour les uns tout vas bien quand pour les autres non, au contraire tout va mal, je sais le Normand et comme ça (rire).
Ainsi, pour ma part je vois lors de mes ballades en ville un tas de magasins qui soit se rénovent, se construisent, ferment.
Quitte une rue pour une autre, etc., etc.
Peut-on dire qu'une rue, qu'un emplacement, un "Pas de porte" et plus rentable celons ça situation géographique locale que d'autre ?
J'avoue que certaines rues sont mortes de vie, de fréquentation.
J'ai alors envie de vous dire que c'est le lot de toutes villes de moyennes densités ayant près de 12,000 habitants qui n'a en gros qu'une grosse artère centrale comme lieu de vie, vous ne croyiez pas ?
Alors nous, notre fameuse artère de vie, c'est à l'essentiel notre rue "Thiers" ou rue "Aux Juifs" qui en fait office.
Pourtant, le commerce essaie tant bien que mal de vivoter dans ces rues adjacentes là où là.
Rue de l'Union - rue de Morsant - rue de Lisieux, rue Descours, etc., oui, La ville se restructure, se transforme ainsi les nouveaux axes offerts par tous ses "PLU" (1) devrais espèrent-ont ouvrir les vannes des réappropriations des rues qui sont jusque-là remises au passage du cas par cas.
J'avoue que pour ma part je ne vais plus en deçà de l'église st Croix, s'en doute pas ou plus le courage de descendre au fond de la ville.
Oui, vous remarquerez que je dis descendre vers la rue du maréchal Leclerc alors que les habitants de ce quartier disent, eux, qu'ils descendent vers la poste (je trouve cela rigolo pas vous ?).
Où est le haut ?
Où est le bas ?
Le centre, le cœur même de la ville, lui, si je me fie aux deux extrémités de celle-ci doit être alors à la place de l'ancien "Hôtel Dieu" (près de l'office du tourisme) donc ?
C'est comme ça aussi pour les habitants du quartier du stade et ceux du bourg le comte.
En effet, les populations ont l'impression de ne pas ce mélangés, d'être bien distincte, d'avoir des différences de vies flagrantes sorte de quartier riche et de quartier pauvre, alors qu'en fait, ah, ah, ah (rire)...
Donc oui, la population fait un distinguo entre quartiers, entre rues, et ainsi ne dépasse pas son périmètre de base, sa sorte de Territoire" spécifique.
Alors, il faut dire que pour le commerce nous le savons, tout un tas de critères psychologique, de rapport rentabilité - fiabilité et bien évidement le point primordial "L'emplacement" qui font que celui-ci fonctionnera ou ne fonctionnera.
Ce fameux "Code" dont je parle n'est pas propre à Bernay même bien sûr.
Cela fait partie quelques parts d'une sorte de "Code" propre au monde du commerce du monde entier.
Alors, oui, il est une ou deux rues, qui ne sont pas très bonnes pour un nouveau venu dans le commerce local.
Non pas qu'il n'aura étudié le plan de la ville, le plan d'accès possible pour son commerce, mais bon, il croit en son œuvre et veut dynamiser un quartier qui s'essouffle.
Car si vous êtes dans l'axe de la rue Thiers, que vous aviez des cafés à proximité, que vous avez un parking et une belle devanture qui se voit, je dis-moi que vous avez gagné le pompon.
Après, il faut aussi faire des études, de "Bisness plans" savoir ce que l'on va vendre ?
À qui ?
Pourquoi et sur qu'elle durabilité ?
Alors après il faut savoir qu'outre toutes les aides sur un ou deux voir parfois trois années d'allègements d'impôts, de soutien à la création d'entreprise (car oui un commerce c'est une petite entreprise) il faut gérait son coup avec non plus ici une simple intuition, mais de fins et savants calculs financiers.
Alors, si je puis dire le commerce local va bien, s'étends même.
Même si à en croire l'UCIAL ceci cela va mal, etc., je crois que bon si tout allait si mal il y à bons nombres de magasins qui mettrais la clé sous la porte non ?
Bref, la rue du G de Gaulle voit trois nouvelles boutiques, la rue Thiers, elle confirme son statut de maîtresse des lieux, le quartier de la rue du maréchal Leclerc, elle se bouge, se motive, pour la encore étoffer ces commerces, même si quelques magasins (dont une boulangerie à fermé), elle se maintient.
Par contre, la rue de Morsan a vu quelques tentatives naître, mais s'arrêter bien vite hélas.
Mais celles qui me font le plus mal au cœur si je puis dire, c'est la rue de l'Union.
Celle-ci souffre plus aux mètres carrés de fermeture de commerce que la ville en son entier.
De l'ancien magasin d'informatique, au café bien connu dit de "L'Équerre" (café né dans les années 1900) tout ce pan de trottoir n'est que rideaux baissés ou locaux vides (cela constaté en 2011).
Qu'est-ce qui arrive à cette rue ?
Pourtant, ce n'est pas le fait que les commerçants de cette rue ne face rien, juger plutôt, lors des 14 juillet, des moules-frites, des braderies, etc., ils sont toujours partant.
Mais non, cette rue à un souci, du moins le suppose-t-on.
Même l'opposition locale s'en est souciée, mais qu'à telle proposé, fait, pour revitaliser ce quartier ?
Elle a fait des promesses que si elle était élue, bla-bla-bla.
Pourtant, avec la sous-préfecture et pas moins de deux banques à proximité elle ne trouve pas le moyen de revitaliser ce coin de la ville.
Je ne dis pas ici que la mairie en place s'en inquiète plus, mais bon.
Je ne rentre pas dans les explications techniques ou non de ceux qui ouvrent ici commerce quelques mois pour ce faire du fric ou quelques années pour gagner des points retraite ou je ne sais.
Oui, cela existe ou encore de simple arnaqueur en costards qui vous vende le monde pour telles sommes et que dès que vous leurs laissés trois chèques d'arrhes ceux-là s'empressent d'aller les encaisser et vous de vous retrouver s'en la marchandise ni récupérations de vos chèques.
Alors bon ?
Que dire, que faire, pour booster le commerce local ?
Peut-on espérer en cette restructuration territoriale locale ?
Qu'en pense le bureau de "L'UCIAL" ?
"L'UCIAL" justement qui n'est joignable que pour la presse locale et dédaigne avec moult prétextes ceci cela pour ne pas répondre à des médias alternatifs qui se posent eux aussi des questions.
Médias tels tous ces blogs ou ces radios locales, qui sont, sachons-le, les nouveaux moyens de communication s'il en est, mais bon.
La période faste de la croissance locale de notre vie commerciale et sans doute passé.
Autre question, donc :
"Y aura-t-il une prochaine vague, un prochain regain - sursaut d'intérêt ?"
Je ne le sais pas même si je l'espère fortement ?
Si une ville à un commerce qui bouge, un commerce qui s'active et le montre, la population ne s'en porte que mieux et la ville se ressent avoir des bases solides pour la nouvelle décennie qui s'en vient.
(1) "PLU" soit "Plan local urbain".
Photographie : "Devantures de magasins fermés rue de l'Union" par le citadin novembre 2009 © R.
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