Le voyage vers n’importe quelle planète du système solaire en une durée de temps raisonnable par rapport à l’échelle d’une vie humaine, est en théorie largement possible. En effet, à la vitesse de la lumière, aller sur Pluton ne prendrait pas plus de deux jours.
L’engin pour voyager devra être constitué de matériaux solides, résistants et munis d’un tournebroche en rotation de sorte qu’il ne subisse pas les chauds et froids extrêmes.
Il devra en outre être capable de surmonter plusieurs périples. Pendant qu’il sera dans notre atmosphère, il ne devra pas dépasser une certaine vitesse; à très grande vitesse au contact des molécules d’air il se consumerait très rapidement, comme les météorites.
Le vaisseau pourrait posséder plusieurs moteurs adaptés à des tranches de vitesse. Le premier ayant pour rôle de décoller et d’atterrir, pourrait propulser l’engin jusqu’à 3000 km/h ; avant que ce premier seuil soit dépassé, un deuxième moteur s’enclenche et prend le relais. Sa vitesse peut atteindre (par exemple) 50 000 km/h. A ce moment l’engin se retrouve dans l’espace. Mais bien avant qu’il enclenche la vitesse maximale (le dixième de la vitesse de la lumière par exemple) il devra effectuer une certaine trajectoire afin d’éviter tout contact avec les particules, même très petites.
Le vaisseau devra être conçu pour supporter certain impacts et être munis d’un détecteur afin d’éviter les collisions avec les petits corps.
Un des problèmes majeur sera la quantité d’énergie considérable à trouver si on veut approcher une fraction non négligeable de la vitesse quantique. Énergie solaire ? Énergie nucléaire ? Quoi qu’il en soit elle devra être réutilisable.
Mais dans tous les cas, le changement de vitesse ne devra pas être brutal auquel cas cela mettrait en péril la vie de tout l’équipage. Une personne normale peut supporter une accélération ou une décélération équivalente à trois fois la gravité terrestre. Pour que le vaisseau atteigne 100 millions km/h avec cette accélération, il devra mettre 12 jours. Cependant il aura largement dépassé la deuxième ceinture d’astéroïdes, donc inutile d’aller à cette vitesse pour se rendre sur Mars avec une expédition humaine.