à Londres avant le départ pour Delhi, le ciel bas et gris comme le ciel de mousson.
(photo Béa)
Attendre. Le premier mot à connaitre, à éprouver, à subir, à comprendre quand on est en Inde. Mais quand même au frais sous les ventilateurs plus les climatiseurs. De grosses étoiles de Noël en carton doré, complètement incongrues girouettent doucement au plafond de l'International Tourist Bureau où une queue impressionnante de Japonais, Anglais, blondes nordiques, bref des touristes, attendent en échangeant parfois impressions et bons conseils. Nous avons nos billets pour un rapide aller-retour à Rishikesh après notre voyage au Ladakh.
Quand nous sortons de la gare, la chaleur nous assaille de nouveau, nous traversons la gare pour aller dans Old Delhi du côté de Chandni Chowk, dans les petites rues où les artisans sont regroupés par métiers. Nous longeons des boutiques de robinets, de pommeaux de douche, tous plus modernes les uns que les autres et je me demande bien qui peut acheter ça quand on voit tout à côté un gamin à vélo avec une charrette venir remplir son conteneur d'eau à la fontaine sur le trottoir pour l'emmener chez lui !
Nous prenons un rikhshaw vélo pour continuer notre route et la foule est hyper dense dans ce quartier.
Vue de notre rikhshaw moteur pour aller à la gare de New Delhi (photo Béa)
Un rikhshaw-vélo vide
Un rikshaw-vélo plein. Le conducteur a-t-il pris la fuite en voyant le poids ?
Le rikshaw-vélo-chaise-longue pour sieste en attendant le client
L'Inde, pays fascinant, qui expose ses rêves d'expansion et d'amour
au-dessus des ordures
Et puis comme toujours, la vie religieuse et spirituelle est toujours présente, partout dans les rues des petits temples, parfois rigolos comme celui-ci consacré à Krishna et Rada.
Temple à Krishna et Rada dans Chandni Chowk.
Et vous savez que vous pouvez cliquer sur les photos pour mieux les voir !