Patrice Desilets est à l’origine d’une des sagas ayant sans doute marqué au fer rouge notre génération de console, Assassin’s Creed. Il travaillera également sur sa suite, AC II et sur son premier addon : Brotherhood. Mais P.Desilets est désormais directeur de THQ Montréal, après avoir quitté Ubisoft en 2010.
Dans ces conditions, le développeur revient, seulement quelques mois avant la sortie de l’ultime épisode, sur ses impressions quant à « l’après Assassin’s Creed », comprendre AC II :
« J’aime le premier Assassin’s Creed parce que c’est le plus pur. Il y a tout un tas d’histoires qui peuvent s’y faire, mais tout est dans votre tête. Vous devez créer vos propres aventures. [ndlr ; à la façon d'un GTA dont on dévie facilement du fil rouge pour rouler sur des péquins qui n'en demandaient pas tant] Alors que dans Assassin’s Creed II, nous avons créé les aventures pour vous et vous devez les suivre. Pour moi, le premier est un titre fantastique. Le second est un vrai jeu avec des règles et des missions, et il est vraiment carré. Mais personnellement, j’aime la poésie du premier. C’est pur.»
Pour ma part j’aurais facilement remplacé le plus pur par le plus brut, tant la structure très répétitive du premier opus en fait un soft sur lequel je reviendrai difficilement. Même si je ne remets évidemment pas en cause l’impact qu’a eu le jeu en 2007 ou lors de son annonce. Qui ne s’est pas surpris bouche bée devant les premiers extraits du jeu ?