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2 histoires en parallèle.
La première est celle de Ben. Nous sommes en 1977 et le garçon vient de perdre sa mère, décédée dans un accident de voiture. Un soir d'orage où il se réfugie dans la chambre de sa mère, il découvre dans un tiroir un livre Le cabinet des curiosités (sur l'histoire des musée) ainsi qu'un médaillon. Plusieurs indices le conduisent à penser qu'ils pourraient le conduire à retrouver son père qu'il n'a jamais connu. Sa quête le mènera à New York où les surprises ne manqueront pas.
La deuxième histoire est celle de Rose. Nous sommes en 1927 et cette jeune fille décide de quitter sa maison pour aller rejoindre sa maman, célèbre artiste.
Leur point commun, la surdité des deux enfants qui a évidemment toute son importance dans ce roman et qui sera traitée en mots et en images d'une façon naturelle et évidente.
L'histoire de Ben nous est racontée “en mots” en alternance avec celle de Rose qui nous est contée “en images”. Ce qui fait toute l'originalité du roman. Brian Selznick récidive avec ce procédé qu'il avait utilisé pour L'invention de Hugo Cabret, adapté au cinéma par Martin Scorsese en 2011.
La quête d'identité des enfants est plutôt classique dans le genre. Les deux histoires restent passionnantes On s'attache rapidement à ces enfants qui chacun de leur côté cherchent leur place dans leur famille. Le dénouement des deux histoires qui se rejoignent s'avère très touchante. Les liens que les enfants ont avec la ville de New York est d'autant plus intéressante dans leur construction personnelle.
Le découpage scénaristique contribue à la réussite de ce livre. L'alternance entre les mots et les images donne une fluidité et une respiration incomparable.
Une belle découverte !
Allez faire un tour du côté des Cannibales lecteurs qui en parlent aussi.
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