Nuits d’été sous la lune. Nouvelle édition du Cinéma au Clair de Lune

Peut-être qu’un jour vous avez eu l’occasion d’avoir entre vos mains le guide touristique Paris, ah, Paris de l’écrivain contemporain Mieczyslaw Kozlowski. Dans son introduction, on peut lire l’aphorisme suivant : On dit que sur Paris, tout a déjà été écrit, et qu’avec tous ces livres, on pourrait construire une nouvelle Tour Eiffel. …Mais en même temps, le nombre d’évènements qui ont lieu chaque année dans la capitale française peut laisser penser qu’il reste encore beaucoup à écrire sur elle, de quoi construire bien plus qu’une nouvelle Tour Eiffel. C’est pourquoi, me voici, prête à collaborer dans cette magnifique œuvre de construction collective de mots. 

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Le cinéma est le thème de cet article, plus particulièrement le cycle de projections de films en plein air Cinéma au clair de lune, qui en est cette année à sa douzième édition. Depuis Montmartre à Montsouris, en passant par le Trocadéro, la Place des Vosges et le Parc Montsouris, Paris célèbre avec son Cinéma au clair de lune le septième art, vous l’apportant dans la rue sous la clarté de sa lune d’été. Les propositions filmographiques, toutes gratuites au public, rassemblent une série d’œuvres toutes tournées dans Paris et ses fascinants recoins. Ce n’est donc pas un hasard si chaque projection a lieu dans une zone où se sont déroulées plusieurs scènes des films à l’affiche.

Le 1^er août, les marches de la Butte Montmartre ouvriront le bal de cette douzième édition du Cinéma au clair de lune, avec la projection de la version originale du film La Belle Équipe, de Julien Duvivier.

Le 2 août, ce sera au tour de la Place des Vosges de vous proposer le film noir, Les Diaboliques, de Henri-Georges Clouzot. Suivront : 

Le 3 août : Le Cerf-volant du bout du monde, de Roger Pigaut et Wang Kia-yi, au Parc Montsouris

Le 4 août : Vacances à Paris, de Blake Edwards, dans les jardins du Trocadéro

Le 5 août : César et Rosalie, de Claude Sautet dans le parc André-Citroën

Le 9 août : Cœurs, de Alain Resnais, dans le parc de Choisy

Le 10 août : Les Apprentis, de Pierre Salvadori, sur la Place des Fêtes

Le 11 août : Ridicule, de Patrice Leconte, sur la pelouse de Reuilly

Le 12 août : Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy et Agnès Varda, sur l’esplanade des Invalides

Neuf films qui, tout comme ce qu’on peut lire sur Paris, nous offrent un autre regard sur la ville lumière. Le Cinéma au clair de lune confirme ainsi la relation qui existe entre Paris et l’art en général, et dans ce cas précis, au cinéma. Mais il reste encore beaucoup à écrire sur cette ville de l’art et de la culture. Alors finalement, combien de Tour Eiffel pourraient être bâties ? Une infinité, je pense.

La seule chose que je pourrais ajouter est Paris, je t’aime !