genre: aventure
année: 1952
durée: 2h35
l'histoire: Le manager d'un grand cirque engage un nouveau trapéziste, meilleur que la belle Holly, pourtant amoureuse du grand patron. Mais des intrigues amoureuses et policières vont bientôt nuire au cirque en question.
la critique d'Alice In Oliver:
Plus que jamais, Cecil B. DeMille reste un réalisateur mégalomane et ultra perfectionniste. Il s'agit de prendre Les 10 Commandements pour s'en convaincre.
Encore une fois, Sous le Plus Grand Chapiteau du Monde, sorti en 1952, n'échappe pas à la règle. Au niveau des acteurs, le film réunit Charlton Heston, Betty Hutton, Cornel Wilde, James Stewart, Gloria Grahame et Dorothy Lamour.
Cecil B. DeMille signe à nouveau une fresque, non pas historique, mais sur le monde du cirque. Pour cela, le cinéaste réunit les grands moyens.
Plus que jamais, Sous le plus grand Chapiteau du Monde est un spectacle réalisé en technicolor qui s'adresse à un large public.
Cecil B. DeMille varie les plaisirs. Son film oscille entre diverses histoires amoureuses, tragédie, enquête policière, aventure et une longue description du monde du cirque.
Rien à redire sur le dernier point évoqué. Encore une fois, le réalisateur tient à nous en mettre plein la vue.
Clowns, acrobates, fauves, trapézistes... Tout le monde est réuni pour s'offrir en spectacle et pour réaliser les prouesses les plus insensées.
Ici, les notions de sacrifice et de dépassement de soi tiennent une place prépondérante.
Mais avant d'entrer plus largement dans les détails, il est nécessaire de rappeler l'histoire. Attention, SPOILERS !
Braden (Charlon Heston) dirige d'une main de fer le plus grand cirque du monde. Pressé par les financiers, la troupe menée par Braden doit rapporter de l'argent et attirer le public en masse. Pour cela, Braden peut compter sur l'arrivée de Sébastian, un trapéziste surdoué.
Pourtant, lors d'une représentation, l'acrobate chute. Ce dernier ne pourra plus jamais exercer. La belle Holly, également trapéziste, culpabilise.
Cette dernière est amoureuse de Braden mais ne peut se résoudre à quitter Sébastian. Parallèlement, Braden doit gérer un accident de train qui a causé de nombreux dommages matériels à la troupe.
Sans compter un inspecteur de police à la recherche d'un ancien médecin qui semble se cacher sous les traits d'un clown.
Finalement, l'égocentrisme et la mégalomanie de Braden sont à l'image de son réalisateur, décidé à nous en mettre plein la vue.
Qu'à cela ne tienne, la recette fonctionne même si le scénario reste hélas prévisible. En gros, cela pourrait se résumer ainsi: dans un premier temps, les finances du cirque ne sont pas fleurissantes. Bref, tout le monde crève la dalle.
Mais grâce à la détermination de Braden, évidemment aidé par sa troupe, le cirque finit par s'en sortir. Certes, je caricature un peu mais pas tant que ça en fin de compte.
Donc, rien de très surprenant au programme. Pourtant, encore une fois, la magie opère. Force est de constater que Cecil B. DeMille sait se servir d'une caméra. Le cinéaste confère aux séquences d'acrobatie un véritable suspense.
Ensuite, le réalisateur parvient à plonger le spectateur dans un univers à la fois féérique, parfois mélancolique, avec son lot de tragédies, de peines de coeur et de nombreuses parties de voltiges.
C'est le genre de film à consommer sans modération un soir de Noël en famille et qui ravira à la fois le jeune et le grand public.
Note: 16/20
Un classique à grand spectacle, perso je m'en lasse pas.