Le cinéma, une passion dévorante?

Parfois je me demande comment ça se fait que ma passion pour les bouquins s’est transformée au fil du temps en une véritable addiction aux salles obscures…

Ben, creusons la question, voulez-vous?

C’est vrai, quand j’étais gamine, la télé, c’était entre 14h30 et 20h, et pas plus. Donc, autant dire qu’elle remplissait pas ma vie comme maintenant. Ma vie, avant, c’était faire semblant d’être Jackie Chan dans le jardin, ou essayer les Jedi mind tricks sur mon frère. Ou lire des livres. C’est pas pour rien que j’adorais lire Alice au pays des merveilles ou l’Iliade (ben si, z’avez bien lu).

Je pense que tout a commencé avec Harry Potter. Ben quoi, c’est vrai! Star Wars, je les avais vus en K7, à l’époque, dans ce sublime coffret maintenant légèrement over-décédé (à cause de l’utilisation intempestive hein). La Communauté de l’Anneau idem, et ça m’avait tellement foutu les jetons à l’époque (eh, j’avais que 10 ans aussi) que je l’avais plus qu’oubliée dans le tréfonds du fond de mon armoire.

Donc, le cinéma, ça a commencé avec Harry Potter. Une journée en 6e primaire où nous sommes allés voir la Chambre des Secrets dans le tout nouveau complexe-trop-bien de Jambes (maintenant, l’Acinapolis, c’est une poubelle). Depuis, plein d’autres choses.

C’est vrai qu’au début, j’ai toujours préféré les films de trucs connus (Star Wars, HP, LOTR, les derniers Batman, les Spiderman, …). Puis, j’ai commencé à me diversifier.

Aujourd’hui, je peux annoncer sans me tromper aucunement que je suis accro aux films de mecs. Transporteur et autres Expendables me font toujours rigoler aux éclats, ça fait peur. Le pire, c’est que j’aime aussi aller mater des films gnangnan de gonzesses.

Alors si vous me demandez lequel, entre Total recall et Five year engagement, je vais aller voir en premier, je ne sais que répondre… Probablement pcq Dark Knight rises me fera de l’oeil en affiche (il est pas possible que je ne le voie qu’une seule fois).

Ça, c’est tout moi! Faut bien le dire, la plupart de mes choix d’aller voir tel ou tel film réside dans son casting. Et vous pouvez être sûrs qu’à chaque fois j’arriverai à fantasmer sur quelqu’un (dans le genre, X-Men First Class m’avait noyée sous les fantasmes), que ce soit Cillian Murphy en Épouvantail ou Ewan McGregor en pêcheur au Yémen. Même si là, je triche. Alors, disons plutôt, que ce soit…Kevin McKidd dans la Dernière Légion, ou…John Hannah dans les Momie. Voilà qui fera l’affaire.

Et puis, les répliques. Y a toujours des répliques qui font mouche plus que d’autres. Dans le genre, Bob Hoskins dans Hook: “Pauvre de Mouche! Eh, mais c’est moi Mouche! Pauvre de moi!” hantera à jamais les journées où Frérot et moi on s’ennuie, au même titre que “Comment, qu’est-ce que j’apprends?”, “En grand danger vous êtes”, “Missa content voir voussi”, “It buuurns us” (eh oui, Gollum n’est jamais loin) ou encore “Pierre? Présent!”. Ben oui, chez moi, on est des éponges à répliques.

Bref, quand on voit comment j’ai commencé mon addiction, on pourrait se poser des questions.

Quand on sait que je suis comme une folle depuis hier pcq j’ai acheté la baguette magique du sorcier que j’aime le plus au monde (Mumus, arrrrgh), que je râle quand je ne trouve pas l’Anneau Unique chez Cinéphilstore, que j’attends impatiemment la statuette de Luke d’amour pour la faire trôner dans ma chambre, on comprend tout de suite que c’est presque devenu…l’air dont j’ai besoin pour respirer.

Parce que oui, des fois, je déprime quand je reste trop longtemps sans poser les pieds dans une salle obscure. Grand bien m’en fasse, j’aide l’économie du pays à remonter.

God bless HP. S’il avait pas été là, vous n’auriez pas de blogs mirifique (*cough cough la modestie*) sur lequel poser les yeux.

Et puis zut, fallait que je le place: