Joan Halifax épouse Stanislas Grof en 1972 pour un mariage qui sera de courte durée. Ils étudient l’utilisation du LSD comme support pour les mourants. Elle publie conjointement avec lui « La rencontre de l’homme avec la mort » en 1977. En 1979, Elle crée la Fondation Ojai, un centre éducatif et interreligieux. En 1990, Elle fonde le centre Zen Upaya, situé à Santa Fe, Nouveau-Mexique. Outre la pratique du Zen, le centre propose différents séminaires et journées de retraites sur des sujets tels que le bouddhisme engagé et les soins aux mourants. Comme on vient de le voir, Joan Halifax a accompli un travail considérable avec les mourants cours de sa carrière.
Le Professeur Christopher S. Reine-écrit dans le livre « Westward Dharma » : « Joan Halifax enseigne une façon d’être avec la mort et les mourants » à des malades en phase terminale, à des médecins, à des infirmières, à des couples, à des familles et à des amis. Elle parle calmement, avec autorité. Dans une culture où la mort est un ennemi qui doit être ignoré, nié, et caché, Joan touche les mourants, les écoute, les réconforte, les calme et allège leur souffrance par tous les moyens possibles. Elle partage leurs pensées et leurs peurs, elle accompagne leur dernier souffle en les tenants dans ses bras. Elle visite aussi bien l’église que la synagogue, les centres de soins palliatifs et les hopitaux, dispensant d’une façon souple des techniques et une approche issues de la pratique bouddhiste. » Source: Bouddhisme au Feminin