Même si j’écoute majoritairement de la musique “electro”, je ne me refuse pas un bon rock à papy. Surtout quand c’est du très bon.
The Black Keys, c’est le groupe qui cartonne en ce moment. Vous avez certainement entendu “Lonely Boy” qui passe en boucle sur les radios et les clips. Je me suis risqué à l’écoute de l’album “El camino” , avec bonheur et délectation je dois dire.
Un style rock affirmé et revendiqué
Du rock artisanal, aux limites du blues, avec un aspect très roots, très dirty avec ces riffs style seventies. La comparaison avec les White Stripes se fait rapidement, mais the Black Keys vont plus loin et cultivent un goût certain pour le côté rétro de leur son.
En écoutant la plupart des chansons, j’ai eu l’impression d’écouter la bande-son d’un film relatant l’histoire américaine des années 70 genre “Apocalyspe Now” ou “Forrest Gump”. On imagine aisément les hélicoptères s’élevant dans le ciel vietnamien ou les soirées déjantées avec plein de cocaïne et de pattes d’éph dans les boites branchées de NY. Bref, ca nous transporte.
7e album
J’ai découvert ce groupe avec cet album mais c’est tout de même le 7e pour ce duo de l’Ohio. Apparemment, ils s’améliorent d’album en album et savent se renouveler. Leur album référence, selon les puristes, est cependant le précédent “Brothers”, sorti en 2010. C’était certainement avant de découvrir “El camino”, album qui n’a aucune chanson s’appelant ainsi.
L’album démarre très fort, avec “Lonely Boy” donc. Et enchaine avec des morceaux tout aussi puissants et envoûtants. “Dead and gone” par exemple, le prochain titre multi-radio-diffusé ? Très efficace, en tout cas.
Avec “Gold on the ceiling”, on a droit a du vrai rock façon 70′s. Vous reconnaîtrez ce que vous voudrez (du Doors, du Led Zeppelin, du Johnny Lee Hooker, du White Stripes), c’est toujours léché et travaillé .
Il reste d’autres très bons titres sur cet album, même s’il a tendance à s’essouffler au fur et à mesure qu’on avance dans les morceaux.
A écouter d’urgence en intégralité (merci Deezer).