A l’heure où tout le monde ne parle que de Azealia Banks et de ses excellents titres dont le dernier “Jumanji” est très bon et gratuit de surcroît - je prendrai le temps de faire une chronique un jour mais time flies - je vais plutôt vous parler de mon coup de coeur du moment. Encore un remix, un par Jan Driver cette fois.
Il s’agit donc d’un morceau de Destructo aka Gary Richards (il n’y a bien qu’un Américain pour nous sortir un nom de scène pareil). DJ sympathique au demeurant, même si pas forcément transcendant, mais surtout organisateur de HARD. Ce sont des festivals qui se déroulent aux Etats-Unis et réunissent la crème de la scène électronique mondiale depuis 2007, essentiellement européenne donc, avec beaucoup de français bien entendu. Azealia, peut-être auras-tu la chance d’y participer un jour. En tout cas, l’affiche pour 2012 fait rêver, Coachella c’est du flan à côté.
Gary, donc, sait s’entourer et notamment de Jan Driver, jeune DJ allemand signé sur le label Boys Noize Records (tout de suite, ça pèse). On sent à travers ses productions qu’il aime torturer les basses, ça transpire de lourdeur maîtrisée, de montée en puissance lente, de drops efficaces. Ca n’est pas du dubstep, loin s’en faut. On est bien dans la techno mais pas vraiment dans les clichés habituels germaniques : sons froids et hyper-répétitifs. Alors qu’à mon sens le titre original est bien conçu mais prévisible, assez classique finalement, Jan Driver sublime la musique de Destructo (je ne me ferai jamais à ce nom) et la rend surprenante, haletante presque.
En tout cas, j’aime beaucoup quand le remix est meilleur que l’original. Je vous laisse découvrir par vous-mêmes et commenter éventuellement.