Il paraîtrait...

Publié le 31 juillet 2012 par Ericguillotte
- qu’après leur mobilisation de dernière minute pour assurer la sécurité des Jeux, les soldats de sa Gracieuse Majesté sont désormais réquisitionnés pour remplir les rangs des tribunes vides sur certaines compétitions, délaissées par les accrédités. Des pans de sièges à la couleur uniforme, les soldats portant le leur, pour cacher ce qu’on ne saurait voir, il y aurait plus discret. Grattons-nous le crâne : n’y aurait-il pas quelques anglais, par exemple, aux moyens réduits, qui ne peuvent pas prendre de vacances, et qui aimeraient assister gratuitement à des épreuves olympiques ? Je dis ça, je ne dis rien, c’est juste un exemple ! En tout cas, soldat anglais en ce genre de jours, c’est un bon job ! Profitez, messieurs, l’ONU se décidera peut-être à arrêter les massacres syriens un de ces quatre !

- que François Hollande est arrivé lundi au village olympique à Londres pour y passer la journée et encourager les athlètes tricolores. Un chef de l’état entouré de sa cour et de quelques gardes du corps pour soutenir des sportifs qui s’entraînent depuis des années et dont la motivation est au plus haut pour cet d’événement rare, il y aurait plus utile. Grattons-nous le crâne : n’y aurait-il pas, par exemple, un chômage qui ne cesse de croître depuis des mois et des mois et qui attend que le changement soit maintenant ? Je dis ça, je ne dis rien, c’est juste un exemple ! En tout cas, président français en ce genre de jour, c’est un bon job ! Profitez, monsieur, il y aura peut-être des dossiers moins drôles à gérer un de ces quatre !

- que le taux de participation au référendum sur la destitution du président roumain, hautement décrié, a été de 46,13%, donc inférieure à 50%, ce qui rend non valide cette consultation et maintient le chef de l'Etat à la tête du pays. Une très grande majorité, 87,55% des votants, qui s’est exprimée en faveur de son départ, il y aurait pourtant moins clair. Grattons-nous le crâne : n’y aurait-il pas, par exemple, une lumière qui s’allumerait dans le cerveau de Traian Basescu et qui lui ferait prendre conscience de la légitimité d’une démission immédiate et de circonstance ? Je dis ça, je ne dis rien, c’est juste un exemple ! En tout cas, président roumain en ce genre de jour, ça reste un bon job ! Profitez, monsieur, vous pourriez perdre ce poste tous frais payés et retrouver un métier moins enviable un de ces quatre !