— BMW
en justice pour érection indésirée. Un motard californien poursuit BMW en
justice pour érection douloureuse et persistante. Henry Wolf assure avoir
développé un « cas de priapisme » à la suite d’un trajet de quatre
heures sur sa BMW 1993, en mai 2010. Il serait depuis dans l’incapacité d’avoir
une activité sexuelle, rapporte Courthouse
News Service. Wolf a également porté plainte contre le fabricant
Corbin-Pacific, qui avait équipé son engin d’une selle censément plus
confortable. Le plaignant, qui dit souffrir depuis vingt mois, demande des
dommages et intérêts pour perte de salaire, blessures, frais médicaux et
détresse émotionnelle.
— À
Borat, le Kazakhstan reconnaissant. Les autorités kazakhes ont retrouvé le
sens de l’humour, écrit Eurasia.net.
Elles reconnaissent finalement des vertus à Borat, le film satirique qui
dépeint leur pays comme une contrée d’arriérés.
Depuis la sortie du pseudodocumentaire, en
2006, « les demandes de visas pour le Kazakhstan ont été multipliées par
dix », a confié le ministre des Affaires étrangères, Yerzhan Kazykhanov.
« Je suis reconnaissant à Borat d’avoir contribué à attirer les touristes
au Kazakhstan », a-t-il déclaré à Astana devant les parlementaires le 23
avril. Lors de sa sortie, Borat – Leçons culturelles sur l’Amérique au profit
glorieuse nation Kazakhstan avait été banni des écrans du pays. Le film a
refait parler de lui en mars dernier, quand sa parodie de l’hymne national
kazakh a été diffusée par erreur lors d’une remise de médaille à l’issue d’une
compétition de tir au Koweït.
— Big
Hy, 92 ans, pirate et bienfaiteur. Hyman Strachman, 92
ans, est un bandit pour Hollywood, mais un héros pour l’armée américaine écrit
le New York Times. Ce vétéran de la
Seconde Guerre mondiale a envoyé gracieusement plus de 300 000 DVD piratés
aux soldats déployés en Irak et en Afghanistan. Au mieux de sa forme, en 2007
et 2008, il copiait quelque 80 000 films par an. A raison de 11 dollars le
colis, plus le prix des disques vierges, ce passe-temps lui aura coûté plus de
30 000 dollars, estime le quotidien américain. Ce piratage caritatif lui a
permis de surmonter la mort de sa femme : « Ça lui a vraiment rendu
sa joie de vivre », commente son fils Arthur. « Big Hy »
reconnaît qu’il viole le copyright. « Si j’étais plus jeune »,
confie-t-il, « peut-être que je passerais du temps derrière les
barreaux ».
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